Les six créations de lignes ont été passées en pertes d’exploitation. C'est le prix à payer pour l'extension du réseau.
Pas moins de 8,5 millions d’euros : c’est la perte opérationnelle 2013 de XL Airways, qui affiche un chiffre d’affaires de 305 millions d’euros, en baisse de 5% à cause notamment de tarifs agressifs.
Mais c’est un résultat logique, après le lancement l’an dernier de six nouvelles lignes long-courriers. Le standard de l’industrie est d’au moins 1 million d’euros à investir la première année pour lancer une desserte.
XL Airways a ouvert Miami, Fort-de-France et Pointe-à-Pitre de Roissy-CDG, ainsi que La Réunion, Mayotte et New York de Marseille. De plus, un nouvel avion, un Airbus A330-300 de 408 sièges, est entré dans la flotte. Le conseil d’administration s’attendait à pire et aurait budgété plus.
Les filiales TO ont poursuivi leur redressement
"Le chiffre d’affaires est désormais réparti à parts égales entre les vols réguliers, d’une part, les grands groupes touristiques généralistes ou spécialistes, et consolidateurs ou distributeurs Internet, qui restent des partenaires privilégiés et incontournables, d’autre part", se félicite Laurent Magnin, Pdg de la compagnie qui a transporté un million de passagers l’an dernier avec six avions (affrètements non compris).
L’activité se répartit entre 20% moyen-courrier et 80% long-courrier. "Ces nouvelles lignes sont dans le droit fil de la stratégie approuvée, à savoir le renforcement de notre activité de vols réguliers long-courriers à prix modérés, compatibles avec les coûts de la compagnie."
Les filiales de tour-operating du groupe ont poursuivi leur redressement et ont dégagé des résultats positifs en 2012-2013. De ce fait, le résultat opérationnel consolidé a été négatif de 6,3 millions d’euros. La trésorerie consolidée a atteint les 50 millions d’euros.
T.V.