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Reprise du tourisme en Tunisie : un nouvel obstacle de levé


Publié le : 07.03.2014 I Dernière Mise à jour : 28.12.2017
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Le gouvernement tunisien a levé l'état d'urgence hier. Il était en vigueur depuis la révolution. Une mesure de plus qui devrait rassurer les touristes.

La nouvelle est arrivée par surprise : la présidence tunisienne a annoncé jeudi la levée de l'état d'urgence, en vigueur depuis le 15 janvier 2011.

"Le président de la République et commandant en chef des forces armées Moncef Marzouki a promulgué un décret ordonnant la levée de l'état d'urgence sur tout le territoire tunisien à partir du mercredi 5 mars 2014", énonce le communiqué.

En novembre, Moncef Marzouki avait pourtant prolongé l'état d'urgence de huit mois, jusqu'à fin 2014. Mais depuis, la situation politique s'est considérablement améliorée et stabilisée, avec l'adoption de la constitution, fin janvier, et la mise en place d'un gouvernement consensuel composé de technocrates.

"Une excellente nouvelle pour le tourisme"

La fin de l'état d'urgence aura pour principale conséquence le retour des militaires dans les casernes. Elle va leur permettre de se concentrer sur des missions précises. Depuis la révolution, l'armée tunisienne, à l'effectif limité, a souvent été appelée à la rescousse, notamment pour la protection des institutions publiques face aux soulèvements populaires.

Pour le tourisme, l'effet sera surtout psychologique. "C'est une excellente nouvelle, reprise par toutes les télés européennes. Cela va avoir un impact très positif. C'est rassurant pour les touristes et les TO, car cela signifie que la sécurité revient en force", réagit Radhouane Ben Salah, le président de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie.

La normalisation de la situation va-t-elle avoir un impact sur les conseils aux voyageurs émis par les chancelleries ? La ministre du Tourisme Amel Karboul a expliqué à la radio travailler en ce sens. Pour l'heure, la carte du Quai d'Orsay déconseille "fortement" le grand sud tunisien, et déconseille, "sauf raison impérative", les régions de Tataouine, ainsi que les environs de Douz et Nefta.

Elodie Auffray, à Tunis

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