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ITB : l’Ukraine se bat pour sauver son tourisme


Publié le : 06.03.2014 I Dernière Mise à jour : 28.12.2017
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I Crédit photo Odessa est l'une des destinations les plus prisées d'Ukraine. ©Pat Berger / Wikipedia

La destination travaille pour préparer 2015, en espérant que les tensions politiques se soient apaisées d'ici là.

Malgré la crise, l'Ukraine vante ses richesses au Salon international du tourisme qui se tient en ce moment à Berlin. Elle y met notamment en avant les stations balnéaires de Crimée, les croisières sur la mer Noire avec arrêt à Odessa, le patrimoine architectural de Kiev et celui de Lviv.

"Maintenant, on travaille plutôt pour 2015, dans l'espoir que les tensions seront surmontées", reconnaît Marta Naumenko, responsable de l'office de tourisme de Lviv.

Bastion nationaliste dans l'Ouest de l'Ukraine, Lviv, fait partie des trois villes les plus touristiques du pays avec Kiev et Odessa. Mais pour l'année 2014, Marta Naumenko se refuse à toute prévision, à l'image de tous ses confrères du stand ukrainien, aux couleurs du drapeau du pays, jaune et bleu ciel, installé… entre la Russie et les Etats-Unis.

Devant une immense photo des récentes manifestations de la place Maïdan, la place de l'Indépendance au centre de Kiev, une jeune hôtesse tente de vendre en anglais les mérites touristiques de la Crimée, tout en proposant du "champagne" de cette contrée agricole et viticole. Les visiteurs boivent mais n'écoutent pas.

A Odessa, un taux d'occupation moyen de 10% dans les hôtels

Péninsule d'environ 27 000 km2 séparant la mer Noire de la mer d'Azov, la Crimée attirait jusqu'à peu nombre de touristes russes, ukrainiens, ou des anciennes républiques de l'Union soviétique, mais aussi allemands et polonais, grâce à son climat subtropical, ses stations balnéaires et thermales, déjà fréquentées par les tsars.

Questionnée sur les éventuelles annulations de voyages dans la péninsule, la responsable du développement touristique en Crimée, Kateryna Suprovych, reste évasive : "On va voir pendant la saison touristique qui commence en avril et s'achève en octobre". Puis ajoute : "Nous espérons une belle saison. La situation du pays n'est pas stable mais ce n'est pas la guerre".

A Odessa, ce port célèbre dans le monde entier grâce au film d'Eisenstein Le Cuirassé Potemkine, "nous avons eu des annulations cet hiver", concède le président de l'association du tourisme de cette ville, Ivan Liptuga. "Cet hiver, le taux d'occupation des hôtels à Odessa n'était que de 10%, explique-t-il. Pendant la période estivale, il s'élève généralement à 80% ou 90%, mais pour cette année, on verra…"

En 2013, plus de 25,7 millions de touristes se sont rendus en Ukraine, soit près de 1,2 million de plus que l'année précédente, selon l'Agence du tourisme ukrainien.

"Et d'ici à 2022, le nombre de touristes étrangers pourrait atteindre les 50 millions", ajoute l'Agence, sans expliquer comment elle compte s'y prendre. En matière de tourisme de catastrophe, l'Ukraine dispose d'une certaine expérience : une agence propose des voyages à Tchernobyl avec possibilité de passer la nuit dans un cottage pour 80 euros, dans un village des environs non contaminé par l'explosion, en avril 1986, du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev.

Avec AFP

 

 

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