La crise économique impacte négativement le transporteur ferroviaire sur ses trafics en Comfort 1 et sur sa principale ligne Paris-Bruxelles.
La hausse n’est pas grandiose mais dans un contexte économique difficile, le +1,8% en trafic et le +1,9% en chiffre d’affaires en 2013 ont de quoi réjouir les équipes de Thalys. Avec près de 6,7 millions de passagers, la compagnie ferroviaire a ainsi enregistré l'an dernier un chiffre d’affaires de 487 M€.
Si le contexte économique se fait sentir sur les trafics en Comfort 1 (-1%) et sur l’axe Paris-Bruxelles (-3%), les volumes ont en revanche progressé sur les liaisons longues comme Paris-Amsterdam (+0,6%), Paris-Cologne-Essen (+3,3%) sans oublier surtout Bruxelles-Amsterdam (+46,3%) suite à l’arrêt définitif de son concurrent Fyra. Thalys n’a semble-t-il pas souffert de l’arrêt de son contrat de distribution en Allemagne avec la DB via la montée en puissance des ventes en ligne et des billets dématérialisés.
"En 2013, notre dynamisme sur la route allemande et notre capacité à accompagner la demande vers les Pays-Bas nous ont permis dans un contexte économique qui reste incertain, de poursuivre notre croissance", résume Franck Gervais, CEO de Thalys International dans un communiqué.
Se préparer à la concurrence future
Autres points de satisfaction, la ponctualité qui a atteint un niveau record à 90,6%, la satisfaction clients de 87,3% en moyenne sur les 4 pays traversés et la certification NF Service Transport obtenue fin août sur l’axe Paris-Bruxelles, première route du transporteur avec 25 liaisons par jour.
Pour 2014, Thalys International entend finaliser son passage sous statut d’entreprise ferroviaire autonome, et réussir la montée en puissance des dessertes entre Lille et Amsterdam. "Notre transformation en entreprise ferroviaire va permettre à Thalys de gagner en agilité et de mettre en œuvre nos projets de façon accélérée. Nous devons aussi continuer à gagner des parts de marché contre la route et l’aérien", ajoute Franck Gervais.
S.J.