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Transport

aérien - La Cour des comptes critique l’organisation du transport aérien outre-mer


Publié le : 13.02.2014 I Dernière Mise à jour : 13.02.2014
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I Crédit photo La nécessité de visas pour La Réunion empêche nombre de touristes de profiter des combinés Réunion-île Maurice ou Réunion-Seychelles. ©IRT

Un chapitre du rapport annuel est consacré au tourisme à La Réunion et aux Antilles.

Constat commun aux destinations touristiques des Antilles et de La Réunion de la Cour des comptes dans son dernier rapport, les passagers européens sont contraints de passer par Paris, de plus en changeant d’aéroport le plus souvent.

En effet, la compagnie Air France a arrêté la liaison hebdomadaire effectuée depuis l’aéroport de Roissy vers la Martinique et la Guadeloupe (contrats de destinations) au bout de dix-huit mois au vu d’une dégradation de ses résultats sur cette ligne. Seule XL Airways dessert trois à quatre fois par semaine ces deux îles depuis CDG.

"Aux Antilles et à La Réunion, les conseils régionaux, via les comités régionaux de tourisme, ont engagé des actions visant à diversifier les clientèles touristiques en ciblant prioritairement les pays d’Europe du Nord et les clientèles étrangères voisines. Les résultats ne sont pas à la hauteur des enveloppes financières engagées annuellement (plus de 7 M€ à La Réunion et 6 M€ à la Guadeloupe). La part des clientèles européennes reste stable, représentant en moyenne 5% des touristes accueillis", lit-on dans le rapport.

L'absence de partenariat Air France-Air Austral épinglé

Paradoxalement, Air France, grâce à son partenariat avec Air Mauritius, favoriserait davantage l’acheminement des touristes depuis Roissy-CDG vers l’île Maurice que vers La Réunion, selon la Cour des comptes. Les vols Air France pour Saint-Denis décollent en effet d’Orly. Les magistrats regrettent que la compagnie nationale n’ait pas le même partenariat avec Air Austral, la compagnie régionale de l’océan Indien à capitaux publics basée à Saint-Denis, qui, elle, part de Roissy-CDG et proposait autrefois un code share.

La Cour des comptes tacle aussi les effets pervers de la continuité territoriale et des congés bonifiés qui poussent les tarifs à l’inflation pendant certaines périodes.

Dans sa réponse, Air France souligne notamment la barrière créée par la nécessité de visas. Celle-ci ne permet pas aux clientèles provenant d’Europe orientale, de Russie, de Chine et d’Inde d’accéder aux offres de combinés île de La Réunion et île Maurice ou Seychelles. Un point que la Cour des comptes met au premier rang de ses préoccupations pour le développement du tourisme ultramarin.

Thierry Vigoureux

 



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