Mercredi 15 janvier, le ministre de l'Education nationale a annoncé la refonte du calendrier scolaire 2016-2017 en faveur des pros du ski.
Leur combat n’aura pas été vain. Depuis septembre 2013, les professionnels du ski réclamaient au gouvernement de modifier ses propositions de calendrier scolaire pour la période 2014-2017. Ils ont été entendus. Enfin, en partie du moins.
En effet, mercredi 15 janvier, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, a annoncé à l’Assemblée que le calendrier des vacances scolaires 2016-2017 sera révisé, comme le rapporte l’AFP.
En novembre, les professionnels des pentes enneigées s’étaient regroupés au sein de l’organisation des Domaines skiables de France (DSF) pour essayer de faire entendre leur mécontentement. Ils trouvaient que faire débuter les vacances de Noël en milieu de semaine représentait une gêne pour les départs. De même, ils estimaient que les vacances de printemps tardives seraient à l’origine d’une baisse de fréquentation des stations de ski de 70% en l’espace de trois ans.
Les vacances de Noël commenceront un samedi
Avec les nouvelles mesures, les vacances de Noël s'étendront du 17 décembre 2016 au 3 janvier 2017, en démarrant un samedi au lieu d’un mercredi comme cela était prévu au départ par le gouvernement. En ce qui concerne les vacances de printemps, elles commenceront une semaine plus tôt (le 22 avril en zone A, le 15 avril en zone B et le 8 avril en zone C) et ne se prolongeront plus jusqu'à mi-mai.
Toutefois, les DSF souhaitaient qu'une réforme plus profonde du rythme scolaire soit entreprise avant 2015. Vincent Peillon a confirmé à nouveau mercredi que ce point ne serait pas abordé avant cette date.
Si les pros du ski peuvent se réjouir de cette première victoire, du côté de l’Education, on la joue plutôt fair-play. "Nous regrettons ce retour à un calendrier moins équilibré pour les enfants mais qui prend mieux en compte les intérêts économiques", s’est exprimée à l’AFP Claire Klepper, secrétaire nationale du SE-UNSA, 2e syndicat de l’Education.
Le nouveau calendrier doit être présenté aujourd’hui devant le Conseil supérieur de l’Education.
Avec AFP