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Distribution

J.-P. Mas : "Le niveau des impayés des agences devrait satisfaire Iata!"


Publié le : 15.01.2014 I Dernière Mise à jour : 15.01.2014
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I Crédit photo Selon Jean-Pierre Mas, président de la commission air du Snav, le durcissement des ratios demandé par Iata aux agences n'a pas eu d'impact sur le montant d'impayés. ©JP Glatigny/Visàvu

Le président de la commission air du Snav juge que les ventes en agences représentent un risque très faible pour les compagnies aériennes.

En tant que président de la commission air du Snav, Jean-Pierre Mas commente le montant d'impayés annoncé par le BSP France en 2013, révélé par Tour Hebdo vendredi dernier. Les agences auraient laissé une ardoise de 7 millions d'euros aux compagnies aériennes, sur un volume de ventes de 6,6 milliards d'euros.

"Ramené au montant global des ventes, ce montant d'impayés représente 0,14%, dit-il. C'est très faible et cela devrait être un motif de satisfaction. C'est inférieur aux coûts liés aux cartes de crédit. Dans ces conditions, le meilleur moyen de ne pas avoir d'impayés, c'est de ne rien vendre !" s'exclame-t-il.

Il poursuit : "Cela prouve en tout cas que le durcissement des ratios de liquidité ne règle rien, car les grosses défaillances proviennent d'agences qui répondent aux critères demandés. Iata et le BSP ont mis trois ans pour le découvrir".

Quid des impayés après faillite de compagnies aériennes ?

Fabrice Dariot, directeur du pure player Bourse des Vols, fait la même analyse : "Les agences de voyages sont un canal de distribution fiable pour les compagnies du BSP. Le montant des sinistres, avant recouvrement, représente un millième des recettes. Iata ne connaît pas son bonheur ! Quand les compagnies aériennes vendent directement sur Internet, leur coût de sinistre pour impayé ou fraude est fort supérieur. Nous le vivons tous les jours".

Quant à durcir les conditions de paiement, avec des délais de règlement plus courts pour toutes les agences, Jean-Pierre Mas se déclare farouchement contre : "En tant que représentants des distributeurs, nous ne sommes pas ouverts à la discussion. Iata ne lâche jamais rien, et ce serait à nouveau la guerre. Je préfère m'intéresser à la protection des impayés à la suite des faillites de compagnies", conclut-il. "La meilleure solution pour Iata est de s'accommoder de ce montant d'impayés si faible."

Catalina Cueto

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