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La polémique enfle autour de la liquidation de Croisitour


Publié le : 09.01.2014 I Dernière Mise à jour : 09.01.2014
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Colette Viera Da Silva, la dirigeante de Croisitour, a lancé quatre procédures. I Crédit photo ©DR

Le TO aurait été victime d’une succession d’erreurs de la part de sa banque et de Iata.

Réactualisé à 18h11

Colette Viera Da Silva était restée mystérieuse hier sur les raisons de la brusque cessation de paiement puis de la mise en liquidation dans la foulée de Croisières et Voyages, dont la marque commerciale connue de la profession était Croisitour, un TO créé il y a plus d'un demi-siècle.

Selon plusieurs sources, une succession malheureuse de décisions, de la banque d'une part et du BSP d'autre part, aurait eu raison de l'entreprise. Croisitour aurait en effet pâti à la fois d’un retard de virement de sa banque et d'une coupure intempestive de son compte au BSP, lors de l'échéance du 17 décembre auprès du système de paiement de Iata.

Iata, avec cette décision du siège à Madrid, aurait été vite en besogne pour couper son agrément au tour-opérateur, alors que Croisitour n'aurait jamais auparavant connu de retard de paiement vis-à-vis de l'organisme. Une fois la somme reçue, l’agrément aurait toutefois été rétabli par Iata quelques jours plus tard.

De nombreuses questions en suspens

Plusieurs inconnues demeurent toutefois. Comment cet événement a-t-il pu à lui seul entrainer la liquidation de l’entreprise, d’autant que la somme en jeu était apparemment peu importante? Pourquoi Iata a-t-il réagi avec précipitation dans cette affaire vis-à-vis d'un TO qui payait habituellement en temps et en heure ? Et surtout, pourquoi la liquidation a été prononcée directement sans étape de redressement judiciaire? D’ailleurs, selon Raoul Nabet, le président de l'APST, "Croisitour a réglé tous ses dossiers de clients directs et l'APST n'a pas eu besoin d'intervenir". Ce qui plaiderait pour une cessation de paiement "propre"...

S'il s'avère que le TO a été victime d’une succession d’erreurs, Colette Viera Da Silva pourrait demander réparation et entamer une procédure contre le BSP. "J’ai lancé deux procédures judiciaires qui seront précieuses pour la profession, des millions d’euros sont en jeu et j’espère que cela fera jurisprudence", précisait-elle d'ailleurs hier à nos confrères de Tourmag. 

En fin d'après-midi, Colette Viera da Silva nous a déclaré: "Plein d'erreurs ont été commises par des intervenants extérieurs. Je ne peux pas en dire plus car quatre procédures judiciaires sont en cours".

S.J. et C.C.

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