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Transport

aérien - Droits de trafic d'Emirates : les autorités françaises font la sourde oreille


Publié le : 17.12.2013 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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I Crédit photo Emirates va positionner un troisième A380 à Roissy-CDG, faute de pouvoir augmenter le nombre de ses fréquences. ©DR

Faute de pouvoir accroître le nombre de fréquences, la compagnie du Golfe monte en capacités en positionnant un troisième A380 à Roissy-CDG.

A partir du mois de juin, tous les vols Roissy-CDG/Dubaï de la compagnie Emirates seront assurés en Airbus A380, contre deux vols actuellement. Sur une année pleine, à partir de 2014, la hausse du nombre de sièges au départ de la France, actuellement de un million, sera de 5%.

En effet, à Lyon, dès février, l’A340 sera remplacé par un Boeing B777, tandis qu’à Nice une version plus longue du B777 sera exploitée.

En mai-juin, de petites perturbations du trafic sont attendues à Dubaï, dues à la réfection d’une des deux pistes. Quelques correspondances pourraient être allongées, compensées par une visite offerte de Dubaï. La compagnie va annoncer ce programme de modifications aux voyagistes et aux agences de voyages françaises en janvier.

Pour l’instant, Emirates n’a pas d’autre perspective, l’Aviation civile française faisant la sourde oreille aux demandes de négociations de droits de trafic, parmi lesquels deux vols de plus à Lyon pour passer en quotidien et d’autres fréquences pour desservir Toulouse, Marseille et Bordeaux.

Emirates dément toute volonté de "piller un marché"

La France est en retard, avec 5 quotidiens contre 7 en Italie, 9 en Allemagne et 12 au Royaume-Uni. "Il ne s’agit pas de piller un marché, dément Thierry de Bailleul, nouveau directeur France d’Emirates (et ancien d’Air France), mais de convaincre des passagers avec notre qualité de service à bord et à l’aéroport de Dubaï."

Un récent communiqué du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) qualifie les compagnies du Golfe en général de "véritables prédateurs" qui "sont en train de détruire, lentement mais sûrement, le tissu industriel européen du transport aérien".

Chez Emirates, on qualifie ce communiqué de "tissu de contre-vérités", en démontant point par point les affirmations et en montrant que les bénéfices sont réels, audités par PricewaterhouseCoopers. "Il n’y a ni subvention ni protection. Les investissements sont réalisés grâce aux bénéfices, à l’ancienne", souligne le directeur France qui assure avoir constaté la rigueur de gestion anglo-saxonne de la compagnie.

Thierry Vigoureux

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