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Transport

Air France-KLM va accélérer le développement de Transavia


Publié le : 31.10.2013 I Dernière Mise à jour : 31.10.2013
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I Crédit photo Transavia veut monter à 26 appareils en 2016, voire plus. ©DR

La compagnie low cost du groupe, basée à Orly, exploitera au moins 26 avions en 2016.

Lors des résultats trimestriels du groupe Air France-KLM présentés ce matin, Alexandre de Juniac, le Pdg, a fait part de l’accélération de la montée en puissance de la compagnie low cost Transavia. "De huit avions en 2012, Transavia va monter à 26 en 2016, voire plus", a-t-il annoncé. La précédente prévision était de 21 appareils. "Il s’agit de parvenir à une masse critique à Orly avec un objectif de 5% de marge d’exploitation à moyen terme", précise Alexandre de Juniac qui se félicite de voir déjà Transavia arriver presque à l’équilibre avec neuf avions.

Le nombre de créneaux à Orly étant contingenté, cette montée en puissance de Transavia se fera au détriment des vols d’Air France ou de la marque HOP ! des compagnies régionales. Il s’agit, en effet, de réduire les frais d’opérations en faisant appel à Transavia qui utilise ses propres sous-traitants négociés aux conditions du marché et non pas les équipes d’Air France qui peuvent coûter quatre fois plus cher, selon les escales. mais les analystes financiers s’interrogent sur le transfert des pilotes d’A320 en sureffectif chez Air France vers Transavia pour voler en Boeing B737. La conversion de qualification coûte 200 000 euros par équipage.

Pas d'équilibre financier en vue pour Air France

Ce développement de Transavia vise à diminuer le déficit du moyen-courrier, réduit de 850 millions d'euros en 2012 à 650 millions en 2013 (comparaison faite sur neuf mois). Si le moyen-courrier de KLM – l’alimentation du hub d’Amsterdam – atteindra l’équilibre financier en 2015, "celui d’Air France n’arrivera pas au point mort en 2015", a prévenu le Pdg du groupe qui table sur une réduction des pertes de 500 millions d’euros.

Autre avertissement lancé lors de cette présentation des résultats trimestriels, la baisse de 2 milliards d'euros de la dette nette sera réalisée en 2015 et non pas fin 2014.

Thierry Vigoureux


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