
La compagnie turque dessert désormais Marseille et offre plus de correspondances grâce à ses liaisons vers le deuxième aéroport d'Istanbul.
Ouverte – discrètement – en juin dernier, la liaison quotidienne de Turkish Airlines entre Roissy-CDG et Sabiha Gökçen, le deuxième aéroport d’Istanbul, sera opérée désormais toute l’année.
Sur la rive asiatique du Bosphore, c’est un peu l’équivalent d’Orly, offrant des correspondances rapides pour des vols domestiques mais aussi vers Téhéran, Tbilissi et Tel-Aviv. Pegasus Airlines le dessert aussi, mais au départ d’Orly. L’aéroport Sabiha Gökçen, qui va dépasser les 15 millions de passagers cette année, porte le nom de la fille adoptive d’Atatürk, première pilote de chasse au monde.
Au départ de Roissy-CDG, deux des quatre vols quotidiens vers l’aéroport principal Atatürk – le hub de Turkish Airlines – sont généralement effectués en gros-porteur Airbus A330 et même Boeing B777 le soir pour assurer les correspondances vers l’Asie.
Un city tour gratuit pour les correspondances de plus de 6h
Turkish Airlines, qui a transporté 846 438 passagers (chiffres DGAC) entre la France et Istanbul en 2012, poursuit sa croissance. 40% de ces voyageurs sont en correspondance vers la Turquie, le Proche-Orient, l’Asie mais aussi l’Afrique. La compagnie turque est, par exemple, l’un des principaux transporteurs entre Abidjan et la France. A noter, comme à Singapour, un city tour gratuit est proposé aux passagers en correspondance plus de six heures à Istanbul-Atatürk.
Cette année, le nombre de passagers au départ de la France a augmenté de 30,6% pour des capacités en hausse de 18%. En effet, la desserte de Marseille (où la compagnie est transporteur officiel de l’OM) a démarré en juin depuis Istanbul.
La direction de la compagnie ne note pas de fléchissement dans les courbes de trafic à la suite du mouvement protestataire au parc Gezi depuis juin à Istanbul.
T.V.