
L'Assemblée nationale a donné gain de cause aux compagnies aériennes, qui s'étaient fortement opposées à cette hausse de 12,7%.
En commission des finances de l’Assemblée nationale, la hausse de 12,7% de la taxe Chirac a été retoquée par un amendement déposé par des députés de l’opposition.
Parmi les arguments avancés, le coût de cette taxe représente 59 millions d’euros par an pour la seule compagnie Air France, actuellement en grande difficulté financière.
Le syndicat professionnel Scara, qui regroupe plusieurs compagnies françaises (XL Airways, Air Caraïbes, Aigle Azur, Europe Airpost, etc.), avait demandé que l’assiette de la taxe soit élargie au TGV pour éviter une hausse pour le seul transport aérien. La quasi-totalité des compagnies françaises est, cette année, déficitaire.
La hausse n’est toutefois pas définitivement enterrée. Le parcours qui peut l’intégrer à la loi de finances pour 2014 passe aussi par le Sénat, puis peut revenir devant l’Assemblée nationale en deuxième lecture.
T.V.