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Distribution

Cession d'American Express : les pros s'interrogent


Publié le : 26.09.2013 I Dernière Mise à jour : 26.09.2013
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L'annonce de l'externalisation de l'activité Voyage d'Affaires d'American Express suscite des interrogations sur le marché français.

En tant que leader du voyage d'affaires en France, avec 25% environ de parts de marché selon PhoCusWright, la situation d'American Express ne laisse pas indifférent. L'annonce de l'externalisation de l'activité voyage (lire notre article d'hier), au sein d'une société commune avec la banque d'investissements américaine Certares, a suscité des commentaires sur le salon IFTM-Top Resa.

Pour Michel Dieleman, président de l'Association française des travel managers, cette décision n'est pas neutre. "Après la perte de plusieurs grands comptes ces derniers mois, nous sentions qu'American Express devait opérer une mutation. Pour le moment, cette création de société commune génère des interrogations. L'impact est difficile à mesurer. On s'attend dans un premier temps à ce qu'Amex rassure ses clients actuels", nous a-t-il déclaré.
 
Entité autonome

La perte de confiance des clients, c'est effectivement un risque à courir, aux yeux de Jordy Staelen, directeur de l'agence 3Mundi. "Nous avons déjà récupéré beaucoup d'anciens comptes d'Amex, d'un montant compris entre 10 et 12 millions d'euros, qui étaient mécontents du service. A la suite de cette annonce, certains clients risquent d'être encore moins rassurés et peuvent décider de quitter la TMC." Mais il estime que la création d'une entité autonome, dédiée au voyage d'affaires, est une occasion de se renouveler pour l'entreprise.

Un avis partagé par Régis Chambert, Pdg d'Avexia, franchise d'American Express, dédiée aux PME-PMI. "En tant que partenaire, c'est une bonne chose qu'American Express ne soit plus le département voyages d'une banque. En outre, l'investisseur spécialisé va apporter des fonds, indispensables au développement de l'activité."

Mais certains observateurs s'interrogent tout de même sur la pérennité de la société commune, créée à 50/50 avec la banque Certares. Cette dernière voudra sans doute, en toute logique, sortir du capital à moyen terme.

Catalina Cueto

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