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Rythmes scolaires : les pros veulent accélérer le timing gouvernemental


Publié le : 20.09.2013 I Dernière Mise à jour : 20.09.2013
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I Crédit photo Si Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, ne revient pas sur sa décision, les professionnels du tourisme devront attendre deux ans avant que la réforme des rythmes scolaires soit à nouveau abordée. ©Wikipedia

Umih, Domaines skiables de France, Snav, SNRT, CNPA et Seto croisent leurs efforts à la suite de l'annonce faite mercredi par Vincent Peillon.

"Attendre 2015 pour entamer les discussions, c’est beaucoup trop tard." Dans un communiqué envoyé jeudi, l’Umih, les Domaines skiables de France, le Snav, le SNRT, le CNPA et le Seto sont clairs : ils attendent que le gouvernement trouve, dans les plus brefs délais, une solution quant au rythme et à la durée des vacances scolaires. Plus précisément, ils espèrent la mise en place d’un nouveau calendrier scolaire "qui n’opposerait pas intérêt de l’enfant et activité touristique".

En février dernier, la réforme semblait pourtant aller dans leur sens. Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, avait alors émis le souhait de réduire et zoner les vacances d’été, ce que réclament les professionnels du tourisme.

Vincent Peillon fait un pas en arrière

Mais, en début de semaine, les calendriers scolaires 2014-2015 et 2016-2017 ont été présentés. Sur le projet actuel ne figure aucun des changements préconisés par les professionnels du tourisme, comme les vacances estivales réduites à six semaines au lieu de huit et l’instauration d’un zonage.

Les syndicats du secteurs estiment que ces mesures, en plus de permettre à plus de Français de partir en vacances en leur offrant une plus grande souplesse dans les prix, éviteraient les pics d’activité en assurant une meilleure répartition de l’offre hôtelière, faciliteraient les transports, réduiraient les nuisances environnementales et maintiendraient les emplois saisonniers.

"Inacceptable"

Par ailleurs, concernant ces calendriers, les pros déplorent que "les vacances de printemps arrivent trop tard" pour que les stations de montagne puissent en bénéficier (la fréquentation est passée de 8% avant 2010 à 2% en 2012-2013). Maintenir les vacances d’hiver en février et celles de printemps en avril leur semble être la meilleure option.

Enfin, "le calendrier 2016-2017 évoque des départs en congés à mi-semaine". Une décision "inacceptable" aux yeux des syndicats du tourisme qui avancent que cette mesure "aurait des conséquences importantes en termes de fréquentation ou d’emplois".

Ce communiqué répond à Vincent Peillon qui a confirmé mercredi à l’AFP que l’ouverture des discussions sur les vacances scolaires n’aurait pas lieu avant 2015.

Gwénaëlle Fliti

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