
Un Zeppelin sera basé à Pontoise à partir du 4 août transportant douze passagers.
Près de cinq ans de démarches, de dossiers et de réunions ont été nécessaires pour autoriser la société versaillaise Airship France à commercialiser des vols en dirigeable.
Cette catégorie d’aéronef peine à faire oublier le drame du Graf Zeppelin Hindenburg qui a pris feu à son arrivée à Lakehurst près de New York en mai 1937. Et pourtant, depuis, la technologie a évolué et aujourd’hui l’enveloppe est gonflée à l’hélium ininflammable au lieu de l’hydrogène très explosif d’avant-guerre.
Un vol particulièrement silencieux
En vitesse de croisière, ils tournent donc à faible régime et sont particulièrement silencieux, rendant le vol à basse altitude très confortable. Ce Zeppelin, construit en Allemagne au bord du lac de Constance, peut transporter douze passagers en plus des deux pilotes.
Ces derniers ont reçu la formation classique de pilote de ligne assorti d’un module spécial concernant la gestion des 850 m3 d’hélium. Les mécaniciens ont également suivi une formation adaptée, définie par l’agence européenne de la sécurité aérienne.
Quatre circuits prévus en région parisienne et dans le Vexin
A compter du 4 août, au départ de l'aérodrome de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin dans les Yvelines, quatre circuits sont prévus : Vexin, château de Chantilly, boucles de la Seine et Versailles. Les tarifs oscillent entre 250 et 650 euros, selon la durée des parcours (de 30 min à 1h30).
Les agences de voyages sont commissionnées à hauteur de 8 à 10% selon les volumes. Jusqu’à sept vols par jour sont prévus jusqu'à fin octobre, date à laquelle le Zeppelin retournera en Allemagne, faute de hangar assez grand disponible en région parisienne pour l’abriter l’hiver.
Thierry Vigoureux