Menu
S'identifier
Hébergement

Airbnb.com : "Nous sommes une source de soutien financier aux ménages parisiens"


Publié le : 13.06.2013 I Dernière Mise à jour : 13.06.2013
Image
I Crédit photo "Plateforme communataire de logements uniques", voilà comme se présente Airbnb.

Le site de locations entre particuliers se lance dans le lobbying, dans un contexte mouvementé pour lui.

Airbnb.com met le paquet sur le lobbying, dans un environnement qui ne lui est pas très favorable : le site vient de perdre aux Etats-Unis un procès retentissant, qui a acté le fait qu'une location trop longue ou trop répétitive d'un logement doit être soumise à la réglementation hôtelière. De quoi soulever des questions sur le modèle économique du leader mondial de la location entre particuliers…

Plus près de nous, en France, le syndicat hôtelier Umih, l'association des gîtes et chambres d'hôtes et l'association des meublés font front contre Airbnb.com : les trois organisations professionnelles estiment que tout particulier qui loue son appartement à des touristes, même pour des courtes durées, de façon répétée, tombe dans le paracommercialisme.

Dans ce contexte un peu hostile, le site Web continue son bonhomme de chemin et fait du lobbying pour défendre sa place sur le marché. C'est l'objet d'un communiqué envoyé par le site aujourd'hui à la presse, qui met en avant l'impact économique d'Airbnb.com sur l'activité parisienne. 

Airbnb, mieux que la CAF ?

Airbnb.com est "une source de soutien financier aux ménages parisiens (...) qui utilisent les revenus gagnés pour arrondir leurs fins de mois en cette période de crise", peut-on lire dans ce communiqué. Le site n'est pas avare de détails, et affirme que "83% des hôtes parisiens louent leur résidence principale (...) et que près de la moitié d'entre eux utilisent les revenus Airbnb pour subvenir aux dépenses courantes, comme le remboursement d'un prêt immobilier ou leur loyer". Selon le site, "39% des hôtes parisiens déclarent qu'Airbnb les aide à conserver leur logement parisien". Airbnb, mieux que la CAF ?

En tout cas, les arguments sont taillés sur mesure pour contrer ceux des professionnels hôteliers et de la location : ces derniers estiment en effet qu'au-delà d'un certain usage très ponctuel du site, il s'agit en fait pour les hôtes d'une activité professionnelle déguisée.

"Une offre complémentaire à l'industrie touristique"

Airbnb.com va plus loin pour faire comprendre qu'il est dans une optique très différente de celle des professionnels : "Airbnb est complémentaire à l'industrie touristique existante à Paris, lit-on plus loin dans le communiqué, car 70% des logements disponibles sur le site se situent en dehors des principaux quartiers hôteliers". Une offre qui collerait à la demande de ses utilisateurs, dont "27% déclarent que sans Airbnb, ils ne seraient pas venus à Paris".

En un an, le site estime que sa "communauté" (hôtes et clients) ont contribué à hauteur de 185 millions d'euros à l'économie parisienne, "soit 1100 emplois induits". Reste à savoir si tout cela peut convaincre les autorités françaises d'être plus souples qu'aux Etats-Unis sur le statut d'Airbnb…

Caroline Revol

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format