Il est poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon de navire et dommages à l'environnement.
L'ex-commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, sera bien le seul accusé face aux juges le 9 juillet prochain : c'est ce qu'a décidé le tribunal de Grosseto, en Toscane. Poursuivi pour homicides multiples par imprudence, abandon du navire et même dommages à l'environnement, l'ex-commandant avait demandé à bénéficier d'une procédure d'accord à l'amiable sur sa peine, en échange d'une reconnaissance partielle de culpabilité.
Cette procédure, dite de "pattegiamento", a été refusée à Francesco Schettino, mais acceptée pour les cinq autres membres d'équipage mis en cause, à savoir le timonier indonésien qui était à ses côtés et aurait fauté en comprenant mal les ordres de son capitaine, trois autres personnes à bord, et le directeur de la cellule de crise de Costa Croisières, Roberto Ferrarini.
Outre la procédure de "pattegiamento", les avocats de Francesco Schettino avaient également demandé qu'il soit acquitté du délit d'abandon du navire, a précisé l'AFP cet après-midi, ainsi que de nouvelles expertises. Là aussi, le tribunal leur a refusé.
En parallèle de ce procès, qui débutera donc mercredi 9 juillet, pourrait s'en tenir un deuxième, cette fois pour complicité. Cinq dirigeants de la compagnie, dont Pier Luigi Foschi, CEO de Costa au moment du naufrage, et Micky Arison, CEO du groupe Carnival, sont mis en cause par une plainte d'une association de victimes qui les accuse de complicité d'homicides. Une enquête préliminaire a été lancée.
Caroline Revol