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Transport

aérien - Droits de trafic : Emirates déplore "la frilosité" de la France


Publié le : 21.05.2013 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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I Crédit photo Emirates cherche à obtenir des droits de 5e liberté pour se développer en Europe. ©DR

La compagnie de Dubaï s'intéresse aux droits de cinquième liberté en Europe, à savoir entre des pays autres que les émirats.

Le remplissage de plus de 80% enregistré par Emirates sur la ligne Lyon-Dubaï ouverte le 12 décembre dernier incite la compagnie à augmenter de cinq à sept fréquences par semaine la desserte.

Cette croissance passe par une demande de droits de trafic déposée il y a un mois et demi auprès de l’aviation civile française. "La ligne apporte 25% de passagers incoming dont de nombreux Australiens en région Rhône-Alpes", souligne Thierry Antinori, vice-président exécutif d’Emirates, responsable des ventes passagers monde, de passage à Paris.

Le Canada, la Chine et l'Inde également réticents face à Emirates

Cet ancien d’Air France puis de Lufthansa souligne "la frilosité" française vis-à-vis d'Emirates qui assure 16 vols par jour en Grande-Bretagne, 9 en Allemagne et autant en Italie et seulement 5 en France. D’autres pays comme le Canada, la Chine et l’Inde font aussi des difficultés pour accorder des autorisations de desserte.

Aussi Emirates s’intéresse-t-elle aux droits de cinquième liberté qui permettent en l’occurrence d’assurer des liaisons entre des pays autres que les émirats. Ainsi, la compagnie démarre Milan-New York prochainement.

Emirates effectue des études sur des dessertes au départ de six aéroports britanniques, des plates-formes allemandes, nordiques et du Benelux. "Mais cela ne restera qu’un complément au business principal qui passe par Dubaï", souligne Thierry Antinori.

Des partenariats avec le foot et le tennis

Concernant les alliances, rien à l’horizon, sauf des partenariats bilatéraux comme ceux liés avec AasyJet, JetBlue, Air Alaska, mais aussi la possibilité donnée aux clients d’acheter des places de foot, peut-être un jour de tennis, Emirates étant maintenant partenaire de Roland Garros.

"Pourquoi ne pas signer un jour un accord avec une compagnie française allant aux Antilles et permettre par notre programme de fidélité Skyworld de leur acheter des billets ?" s’interroge Thierry Antinori.

T.V.

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