Augustin de Romanet a présenté un nouveau dispositif d’accueil.
Comment rendre les passagers heureux dans les aéroports ? C’est sur cette question que se sont penchées les équipes d’Aéroports de Paris.
Un signe distinctif commun, comme un foulard ou une cravate
Lors de son arrivée à la présidence de la société, Augustin de Romanet avait été frappé par la nécessité d’une nouvelle politique d’accueil vis-à-vis du passager qu’il soit français, indien ou chinois. "Lieu d’anxiété, l’aéroport doit apporter de la sérénité", martèle-t-il en demandant que les 4 000 salariés d’ADP et de ses sous-traitants au contact du public, à défaut d’un même uniforme, arborent un signe distinctif commun orange.
Un test peu concluant a été fait avec une étole à la Miss France. Ce pourra être une cravate, une écharpe, un foulard, etc. Sur des parcours censés être plus simples dans les terminaux, les passagers vont trouver des nouveaux services comme des coiffeurs express, des lustreurs de chaussures.
De nouveaux sas Parafe
La fluidité est très attendue aux passages aux frontières où Parafe, le système automatique, va bénéficier de nouveaux sas, accessibles à terme aussi aux adolescents. Les déposes automatiques de bagages doivent permettre de les enregistrer en moins de trente secondes. Cinq machines sont mises en service à Orly-Ouest.
L’accès à Roissy-CDG va aussi être amélioré et ADP prend à sa charge les deux millions d’euros qui permettront d’ouvrir un véritable accès routier Est de l’aéroport. Reste le projet à deux milliards du train CDG Express qu’Augustin de Romanet veut mener à bien.
T.V.