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Décès d'un surfeur à La Réunion : l'IRT exige des sanctions en cas de non-respect des consignes


Publié le : 13.05.2013 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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I Crédit photo Mercredi dernier, un surfeur est décédé après avoir été attaqué à deux reprises par un requin, sur la plage des Brisants à Saint-Gilles. ©DR

Mercredi 8 mai, un touriste de métropole a été attaqué par un requin alors qu'il faisait du surf dans des conditions défavorables.

Le jeune homme de 36 ans, originaire du Doubs, était en voyage de noces à l'île de La Réunion. Il s'est fait attaquer par un requin mercredi dernier, près de la plage des Brisants à Saint-Gilles, alors qu'il faisait du surf dans des conditions défavorables : peu avant l'accident, l'association Prévention requin Réunion (PRR) avait en effet annoncé sur son site Internet l'annulation d'une surveillance du surf prévue dans l'après-midi, "en raison du manque de visibilité sous-marine sur les spots de Boucan Canot et Roches Noires", là où l'attaque a eu lieu.

"Les conditions de pratique du surf étaient défavorables", a confirmé la préfecture, citant une "eau chargée et de la houle". Selon des témoignages entendus à la radio, des témoins de la scène affirment que des maîtres-nageurs avaient tenté de dissuader le jeune homme de partir surfer, à cause de ces conditions. L'eau était trouble, et les surfeurs de l'île ont tendance à se méfier de ces conditions qui peuvent cacher les fonds marins.

L'office du tourisme de l'île, l'Ile de La Réunion Tourisme (IRT), a tenu à envoyer un communiqué pour souligner le côté extraordinaire et rare de ce grave incident, imputé à une "imprudence fatale". "Depuis le matin, l'ensemble des spots de surf de l'Ouest avaient dressé le drapeau orange requin, écrit la présidente de l'IRT et sénatrice Jacqueline Farreyrol dans un communiqué, la sécurisation des sessions de surf libre avait été annulée en raison du manque de visibilité sous-marine et les maîtres nageurs interdisaient la pratique de tous les sports aquatiques (…). Il s'avère que ce touriste est passé outre les interdictions et recommandations pourtant visibles et connues de tous. Des pratiquants réguliers ont tenté de le dissuader d'aller surfer dans cette zone… Il ne les a pas écoutés."

Pour éviter que ce genre d'accident ne se reproduise, l'IRT demande à l'Etat et aux communes chargées de la sécurité sur les plages de sévir plus sévèrement envers les contrevenants. "L'interdiction de la pratique des sports aquatiques doit être plus fortement respectée et son non-respect plus durement sanctionné, il en va de la vie des pratiquants et de la réputation touristique de l'île", écrit Jacqueline Farreyrol. Une façon aussi d'assurer la réputation de l'île en termes de sécurité. "Un défi vital", conclut la sénatrice dans son communiqué.

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