Une centaine de participants déçus de l'annulation au dernier moment souhaitent se retourner contre Michael Bloomberg.
Les participants déçus par l'annulation au dernier moment du marathon de New York cherchent à se retourner contre quelqu'un. Après ceux qui envisagent de demander réparation à leur agence de voyages (lire notre article), d'autres pourraient maintenant se retourner contre le maire de New York, qui est à l'origine de l'annulation.
Une centaine de Français compteraient ainsi demander réparation devant la justice américaine, au maire de la ville Michael Bloomberg et à l'organisateur de l'épreuve, ING. Ils pourraient se joindre à une class action qui serait intentée aux Etats-Unis.
Leur avocate, Christine Carpentier, n'envisage pas d'attaquer sur l'annulation elle-même, mais sur les délais très courts : le maire Michael Bloomberg avait ainsi déclaré le vendredi matin que le marathon du dimanche serait maintenu, et l'annulation n'avait eu lieu que le vendredi après-midi, soit un jour et demi avant la course.
"On ne peut pas nous opposer le cas de force majeure, a expliqué à l'AFP l'avocate, qui devait elle-même participer à l'épreuve. On a été pris au piège. Au préjudice financier, entre 2 000 et 3 000 euros payés aux agences plus les frais sur place, s'ajoute un préjudice moral : cela fait des mois qu'on s'entraîne."
Au moment où l'annulation du marathon était officielle, la plupart des 47 000 concurrents, dont quelque 2 000 Français, étaient déjà arrivés dans la ville ou en route. "Ils ont fait venir tout le monde alors que la plupart ne seraient pas venus s'ils avaient été prévenus. Il y a des gens qui ont mis 39 heures pour arriver à New York", s'insurge l'avocate.
C.R.