Aux Etats-Unis comme en France, l'industrie touristique est plutôt favorable au président démocrate.
Barack Obama réélu à la tête des Etats-Unis, voilà qui semble être une bonne nouvelle pour l'industrie touristique des deux côtés de l'Atlantique.
Aux Etats-Unis d'abord, parce que le président réélu n'a jamais caché son ambition : doubler la France en tant que première destination mondiale. Ce qui a le don d'énerver de ce côté-ci de l'Atlantique, notamment la ministre Sylvia Pinel (lire notre article).
C'est aussi à Barack Obama qu'on doit le principe de l'Esta, avec sa taxe de 14 dollars par entrée de touristes sur le territoire, un budget qui est alloué à la promotion des Etats-Unis à l'étranger et représente le premier investissement public sur la promotion de la destination depuis une dizaine d'années.
La réélection du président est a priori aussi une bonne nouvelle pour le marché émetteur français aux Etats-Unis : on se souvient des années de crispation entre les deux pays lorsque George W. Bush était au pouvoir, et l'élection de Mitt Romney aurait pu provoquer le même genre de réactions en France. "La réélection d'Obama est une excellente nouvelle, se réjouit Michel-Yves Labbé, fondateur de Directours, il véhicule une image des Etats-Unis qui est proche de nos idéaux à nous, Français, et c'est bon pour le tourisme."
En 2009, au début de son premier mandat, les offices du tourisme de Washington D.C., siège de la Maison Blanche, et de Chicago, le fief d'Obama, avaient mis le paquet en promotion pour profiter de son élection.
Caroline Revol