Des sites au Maroc, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Tchad et le parc Tri-National de la Sangha sont désormais protégés.
Cinq sites africains situés au Maroc, en Côte d'Ivoire, au Tchad, au Sénégal ainsi que le parc Tri-National de la Sangha viennent s'ajouter à la longue liste des classés au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Parmi les heureux élus on trouve Rabat. La capitale marocaine voit six de ses lieux protégés : "la ville nouvelle", "le Jardin d'Essais et les jardins historiques", "la médina", "la Kasbah des Oudayas", "les remparts et les portes almohades" et "le site archéologique de Chellah".
Vient ensuite Grand-Bassam : l'ancienne capitale de la Côte d'Ivoire du temps de la colonisation française, située à 40 km à l'est d'Abidjan, récèle de nombreux vestiges d'architecture coloniale du pays.
Au nord du Tchad, les lacs d'Ounianga sont de grandes étendues d'eau saline en plein désert du Sahara, et faisaient partie d'un seul grand lac il y a plus de 5000 ans.
Le "TNS", le parc Tri-National de la Sangha, situé au carefour du Cameroun, de la République centrafricaine et du Congo, est une réserve de près de trois millions d'hectares détenant une faune et une flore unique, dont de nombreux grands mammifères.
Enfin, le pays Bassari figure désormais au Patrimoine mondial de l'Unesco. Il comprend trois zones géographiques dans les collines du sud-est du Sénégal où trois groupes ethniques, dotés de structures sociales et politiques qui leur sont propres, se sont installés dans la région de Kédougou.
Au total, une cinquantaine de sites africains ont été classés par l'Unesco.