Avec une première brochure en français, ce chapelet d'îles du Pacifique vise les 1 000 clients en 2015.
Peu connues sur le marché français, les îles Cook rêvent de se faire une petite place dans les agences françaises. Pour se faire, ce pays de 15 000 habitants a réalisé lundi à Paris une première soirée pour présenter sa culture et son offre touristique aux distributeurs, aux voyagistes spécialisés sur le Pacifique et aux compagnies aériennes.
Une première brochure de 20 pages en français fait de même avec en plus une sélection de 12 hôtels et villas pour séjourner dans les îles mises en avant : Rarotonga la capitale et Aitutaki pour son immense lagon. Un site internet en français suivra courant 2012, la destination étant par ailleurs désormais représentée auprès des professionnels français par l'agence Article Onze.
"L'objectif reste toutefois modeste avec un millier de clients français en 2015 contre 270 l'an dernier", confie Nicolas Constantini, DG pour l'Europe du Sud du bureau touristique des Iles Cook qui met en avant les atouts de la destination pour les voyages de noces, le balnéaire haut de gamme, la plongée, la gastronomie, l'art et la culture.
Les dessertes pour les îles Cook sont elles opérées depuis Los Angeles (hebdomadaire) et d'Auckland (quotidien) par Air New Zealand mais aussi depuis Papeete avec Air Tahiti Nui en code share avec Air Rarotonga, la compagnie nationale qui opère aussi les inter-îles.
Pour se différencier de la Polynésie française voisine, ce territoire joue surtout la carte de la proximité avec la population et de l'authenticité de sa culture avec l'absence de grandes chaînes hôtelières et le passage de seulement 112 000 touristes par an, Américains, Australiens et Néo-zélandais en tête.
"Il n'y a pas de volonté de développer un tourisme de masse", ajoute Nicolas Constantini. L'archipel ne compte ainsi que 24 hôtels dont le plus grand, le Pacific Resort Rarotonga, ne dispose que de 64 chambres. "Les îles Cook c'est vivre une expérience !", résume Emile Kairua, responsable vente et marketing de l'Edgewater Resort & Spa à Rarotonga.
Stéphane Jaladis