Les informées des cartes mémoires vont être croisées et analysées, pour de premières conclusions cet été.
Tout le week-end, les enquêteurs ont travaillé au BEA au Bourget pour ouvrir, nettoyer et sécher les cartes mémoires des enregistreurs de vol de l'AF 447 Rio-Paris. Les données ont pu être lues, ce qui permet réellement aux enquêtes technique et judiciaire de démarrer réellement.
Vraisemblablement dans quelques semaines, on pourra savoir ce qui s'est passé à bord de l'Airbus A330 lors de la nuit du 1er juin 2009. "Nous prendrons notre temps pour ne donner que des résultats, pas des impressions", a indiqué Jean-Paul Troadec, le directeur du BEA, "Les processus sont très complexes car il y a beaucoup d'informations à croiser. Cela peut prendre plusieurs semaines, voire mois". Un rapport d'étape est attendu dans le courant de l'été.
Lire des boîtes noires deux ans après un crash et après un séjour à 3 900 mètres de fond est une première. Les experts étaient relativement confiants sur l'état des mémoires informatiques. De tels composants que l'on trouve sur des caméras ou des appareils photo ont pu être lus après des séjours prolongés dans l'eau de mer.
Thierry Vigoureux