L'organisme aérien prépare des enregistreurs de vol flottants et plus facilement repérables.
S'exprimant devant l'Association des journalistes aéronautiques AJPAE, Raymond Benjamin, secrétaire général de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), a donné les grandes lignes des futurs enregistreurs de vol qui équiperont les avions de ligne.
L'organisme onusien, en charge de la sécurité aérienne dans le monde, veut éviter que se reproduisent les recherches interminables pour retrouver l'épave d'un avion, comme c'est le cas pour l'AF 447. Presque deux ans après le crash, un premier enregistreur remonté hier a été retrouvé.
La future génération de boîtes noires devra être flottante et rester à la surface de la mer. En attendant, les enregistreurs existants pourront être améliorés et plus facilement repérés sous l'eau grâce à un émetteur d'une durée de vie augmentée de 30 à 90 jours et d'une portée de 9 km au lieu de 2.
L'OACI va demander aussi aux Etats de mettre en place des liaisons radio constantes avec le sol quand un avion survole les océans. Des émissions automatiques de paramètres de vol pourraient être prévues en cas de circonstance anormale à bord. "Ce qui compte, c'est de connaître la cause d'un accident. Sinon, nous ne pouvons remédier pour éviter qu'un même drame se passe dans le futur", insiste Raymond Benjamin.
Thierry Vigoureux