Le TO attend la nomination d'un administrateur judiciaire et organise les prochains départs avec un "confrère".
Dans un communiqué diffusé en milieu d'après-midi, Frédéric Savoyen évoque "la fin d'une histoire" et déplore de n'avoir pu "redresser la barre", citant en vrac "les rumeurs persistantes et infondées, la récession, le manque de rentabilité", qui ont finalement "eu raison du magnifique projet de reprise qui se présentait à nous".
Le patron de Nosylis confirme donc officiellement que "les investisseurs potentiels approchés en 2010 ont finalement donné hier leur verdict final et décliné l'offre de reprise". Le communiqué précise que sur l'activité vente directe, "on dénombre à ce jour 9 dossiers sur octobre". Par ailleurs, "des négociations sont en cours pour les départs à plus de 30 jours avec un des confrères de l'opérateur".
A l'intention des agences, le TO fait savoir que "la plupart des réservations pour les départs de la Toussaint et de Noël ne sont pas réglées par les agences. Les réservations auprès des hôteliers et prestataires seront disponibles auprès de nos équipes pour les agences afin qu’elles reprennent les éléments "en direct"".
Après la déclaration de cessation de paiement, Nosylis espère que la procédure, qui doit désigner un administrateur judiciaire (le 18 octobre au mieux, précise le communiqué, en raison "des couloirs encombrés" du tribunal de commerce), débouchera sur une reprise "à la barre". Une hypothèse jugée "encore possible", "selon les réactions et tous ceux qui se sont penchés sur le dossier", conclut le communiqué.
V.D.