La compagnie ne peut plus opérer les lignes à destination de Lille, Marseille, Strasbourg et Toulouse.
Une fois encore, l’aéroport clermontois est dans la tourmente. Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, sur requête du préfet, a mis un terme à l’attribution des lignes vers Toulouse, Marseille, Lille et Strasbourg à Chalair, pour irrégularités dans leur affectation. Il conteste la délégation de service public qui les régissait, depuis le début de cette année, depuis leur abandon par le groupe Air France et sa filiale Regional Airlines quelques semaines auparavant.
Cette période transitoire devait préfigurer une exploitation dans le cadre d’une obligation de service public (OSP), qui autorise, elle, les subventions d’exploitation. Mais l’appel d’offres lancé début juin se trouve caduque, du fait de la décision du tribunal.
De par leur coloration essentiellement "affaires", les rotations sur ces quatre lignes exploitées avec des avions de 19 places devaient, quoi qu’il arrive, être suspendues durant l’été. "Mais en l’état actuel, nous ne reprendrons pas l’exploitation en septembre", confirme Alain Battisti, le directeur général de Chalair. Un comble au moment où l’aéroport de Clermont communiquait sur l’accord du groupe Air France-KLM pour l’adhésion des vols Chalair au programme Flying Blue…
J.-F.B.