Au congrès du Snav, un atelier a présenté les solutions envisageables pour les agences qui ne remplissent pas les nouvelles conditions.
On les attendait houleux, ils ont été plutôt constructifs. Les ateliers organisés par le congrès du Snav à Biarritz, sur les nouveaux critères Iata, ont suscité sans surprise un vif intérêt de la part des adhérents présents.
Patrick Xavier, directeur passagers chez Iata France, en charge d’analyser les bilans des agences, a précisé les différentes solutions qui se présentent à celles qui n’entreraient pas dans les nouveaux critères imposés dès cette année par l’organisation : la garantie bancaire ou le changement de fréquence de règlement sont bien entendu la première façon de garder son agrément.
Mais il pointe aussi la possibilité de réaménager les fonds propres pour ramener le ratio de liquidités à 1,15, conformément aux exigences de l’organisation. Dans ce cas, Patrick Xavier met l’accent sur l’anticipation : "n’attendez pas que Iata vous contacte mais analysez la situation avec votre expert-comptable, et n’hésitez pas à nous contacter pour étudier des solutions".
Et d’insister sur le calendrier d’analyses des bilans : si les mesures sont prises pour réaménager le bilan d’ici le mois de juin, l’agence peut éviter d’avoir à fournir une garantie bancaire.
V.D. (à Biarritz)
Lire notre article complet dans l’édition de Tour hebdo de la semaine prochaine sur le congrès du Snav.