Menu
S'identifier
Production

Fram intègre Plein Vent à marche forcée


Publié le : 07.12.2017 I Dernière Mise à jour : 07.12.2017
Image
Le bureau de Saint-Laurent-du-Var restera ouvert pour de simples opérations commerciales. I Crédit photo ©DR

Plein Vent prendra un nouveau départ en 2018, sans qu’il soit question de supprimer la marque. Le départ de 28 salariés et le rapatriement des opérations à Toulouse sont actés.

Quel avenir pour Plein Vent, filiale du groupe Fram depuis 2008 ? A cette question, Michel Quenot, directeur général de Fram répond fermement : "Plein Vent est et va rester la marque entrée de gamme de Fram, il n’a jamais été question ni de la supprimer ni de fermer le TO." Comme évoqué par notre confrère Tourmag.com, le voyagiste de Saint-Laurent-du-Var va cependant tourner une page de son histoire. 28 salariés (sur 35) quitteront l’entreprise d’ici fin janvier 2018 dans le cadre d’un licenciement économique, en désaccord avec la stratégie présentée par la direction du groupe à Toulouse.

"Ce n’est pas forcément ainsi que nous aurions souhaité que les choses se passent", précise Michel Quenot. Un premier projet de 13 licenciements accompagnait la migration informatique de Plein Vent, le TO devant intégrer le nouvel outil Flexi Fram. "Cette évolution technologique est l’opportunité pour Plein Vent de gagner en souplesse et flexibilité, de reprendre l’avantage en séjours et surtout de garder un bon positionnement tarifaire en piochant dans une offre aérienne élargie", indique le directeur général.

Une opportunité de développement

"On ne nous a pas présenté un vrai projet stratégique à moyen et long terme pour Plein Vent", regrettent de leur côté les représentants des salariés du TO qui ont le sentiment de ne plus être "maîtres de leur destin" depuis plusieurs années et notamment le dépôt de bilan de Fram en 2015, avant son rachat par Karavel/Promovacances. "En supprimant 13, postes, c’était la moitié des effectifs du siège qui disparaissaient. Cela a suscité inquiétude et perte de confiance", indiquent-ils. D’où le rejet du plan et l’ouverture de nouvelles négociations jugées "courtoises" par les deux parties.

Faute d’adhésion, la direction de Fram a finalement ouvert la possibilité à ceux des salariés qui le désiraient de partir dans le cadre d’un licenciement économique. 28, autant dire la quasi-totalité de l’équipe, se sont résolus à cette extrémité. "C’est un divorce inévitable. Mais pas de gaîté de cœur, en prenant nos responsabilités, car nous voulons que Plein Vent, une marque à laquelle nous sommes profondément attachés, comme une famille, continue", précisent avec émotion les salariés concernés qui ne souhaitent pas profiter des possibilités de reclassement offertes au siège à Toulouse.

Une nouvelle équipe et un nouveau départ

 "Nous allons embaucher une nouvelle équipe", annonce Michel Quenot. Le bureau de Saint-Laurent-du-Var restera ouvert pour de simples opérations commerciales, l’ensemble de l’opérationnel de Plein Vent se gèrera dorénavant à Toulouse. "Mais nous ne fermons pas Plein Vent, c’est un TO qui a de la valeur pour nous", insiste Michel Quenot. "Nous lui donnons au contraire de nouveaux moyens pour se développer."

Plein Vent conserve ainsi sa marque mais aussi ses lignes dédiées au sein du call center. La brochure Eté est en cours et Flexi Fram ouvre des perspectives nouvelles en Tunisie et au Maroc notamment. Interrogé sur cette évolution, Joost Bourlon, patron historique de Plein Vent et toujours mandataire social du TO, n’a pas souhaité s’exprimer.

Pascale Filliâtre

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format