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Eruption à Bali : l'aéroport fermé jusqu'à nouvel ordre, les TO restent sereins


Publié le : 27.11.2017 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Le volcan Agung est situé à 70 km des sites touristiques du sud de Bali. ©Adobe Stock

Le volcan du mont Agung crache des colonnes de fumée grise et une date de reprise des vols n’est pas annoncée.

Si la situation des vacanciers dans les sites touristiques de Bali n’est pas menacée par le volcan Agung situé à 70 km de là, les liaisons aériennes avec l’île indonésienne sont interrompues. L’aéroport international de Denpasar (DPS) est fermé sine die et 445 vols ont été annulés, bloquant 59 000 passagers. "La décision de fermer l'aéroport a été prise après un examen minutieux par les autorités nationales de l'aviation, le Centre de surveillance des catastrophes géologiques et le Darwin Volcanic Ash Advisory Center", indique le comité du tourisme de Bali.

Des informations régulièrement mises à jour sont consultables sur indonesia.travel. La zone d'exclusion autour du volcan, situé à 75 km de la station balnéaire touristique de Kuta, a été élargie à 10 km et les habitants vivant à l'intérieur de cette zone ont été priés d'évacuer.

La preuve de cendres volcaniques à des altitudes plus élevées, celles utilisées lors de l'approche et des trajectoires de départ, a motivé la décision de fermer l'aéroport. Un avion traversant un tel nuage risque au mieux de provoquer une usure rapide des pièces mobiles des réacteurs et au pire d’avoir à gérer une extinction des moteurs. Aucune date de réouverture de l’aéroport n’est évoquée. Pour quitter Bali autrement, il faut envisager un voyage d’environ 12 heures par voie terrestre en bus puis en ferry de Bali vers l’île de Java, à Surabaya, où se trouve l'aéroport international le plus proche.

Parmi les compagnies aériennes proposant des dessertes depuis l’Europe, Eva Air a prévu d’annuler le quotidien Taipeh-Bali aujourd’hui et demain, nous indique l’agence parisienne de la compagnie de Taiwan. Annulations également chez Cathay Pacific qui a pris des mesures commerciales de remboursement des billets valables du 27 novembre au 4 décembre, à condition toutefois que le passager annule la réservation. Jusqu’au 20 décembre, des reports gratuits de vol sont autorisés. Déjà en septembre dernier lors d’une première alerte, Singapore Airlines avait mis en place une politique commerciale comparable, adaptative en fonction de l’évolution de la crise.

Air France ne dessert pas Bali directement mais propose une correspondance via Singapour avec un vol KLM. Une autre combinaison de desserte est possible via Amsterdam. Néanmoins, chez Air France, on surveille avec attention l’évolution des nuages de cendres au cas où ceux-ci impacteraient la région de Singapour provoquant la création de "no fly zones".

Une éruption pendant la très basse saison

Du côté des tour-opérateurs, ce genre d’événement se traite au jour le jour. "L’aéroport était ouvert samedi 25 novembre et nos clients ont pu rentrer normalement", indique Olivia Calvin, directrice commerciale de Climats du Monde. En cette période de l’année, le voyagiste marseillais compte environ 15 à 20 clients sur place, un circuit hebdomadaire et quelques individuels. "Nos prochains départs sont prévus le 29 novembre, nous aviserons en conséquence et en concertation avec les compagnies aériennes".

Si la fermeture de l’aéroport devait se poursuivre, les plans de vol pourraient en effet être modifiés, arrivées et départs s’effectuant en cas de besoin depuis l’île voisine de Lombok et/ou de Java avec des transferts maritimes et terrestres adaptés.

Même sérénité chez Asia, rassuré que cette éruption se profile en très basse saison. "Nous avons peu de clients sur place et en partance d’ici fin décembre. Et ceux qui doivent partir en 2018 ne manifestent pas d’émotion particulière. Aucun appel et pas d’annulation", affirme Guillaume Linton, directeur commercial du spécialiste de l’Asie, qui rappelle que Ubud, très prisée des touristes, se situe à 40 kilomètres du Mont Agung. "Parmi les sites touristiques majeurs qui pourraient être impactés, seul le temple de Besakih est proche", indique-t-il.

Le réceptif de TUI France est, quant à lui, "en contact quotidien avec les clients et les hôteliers. Les agences gouvernementales les tiennent informés régulièrement de la situation", précise le service de communication du TO. TUI France compte sur place quelques clients en circuits "tous localisés dans le sud de l’île et donc loin de la zone d’éruption du volcan".

Thierry Vigoureux et Pascale Filliâtre

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