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Label Club : pourquoi Ôvoyages hésite à sauter le pas


Publié le : 13.11.2017 I Dernière Mise à jour : 13.11.2017
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I Crédit photo Raouf Benslimane, président de Thalasso n°1/Ôvoyages. ©DR

Raouf Benslimane, président de Thalasso n°1/Ôvoyages, nous a fait parvenir une tribune dans laquelle il réagit à la création d’un label Club de vacances Qualité garantie.

"Vu notre position et notre ambition forte sur le segment clubs*, l’idée d’un label pour hisser la qualité est plutôt une démarche constructive et positive, et je la soutiens. Je suis moi-même un maniaque de tout ce qui peut concourir à améliorer nos  prestations. Mais elle demande encore de la maturation et des précisions.

D’abord, le refus du Club Med d’adhérer à l’Association Clubs de Vacances Qualité garantie, considérant à juste titre qu’il est le "père" du concept, est regrettable. L’unité des opérateurs aurait été souhaitable pour ne pas entacher la crédibilité de la démarche à long terme. Cela dit, vu la différence d’offre entre le Club Med et nous autres, il y a légitimité à  auto-encadrer notre démarche sans forcément que le Club y soit inclus.

Ensuite, le projet qui devait être porté par le Seto a finalement  été présenté comme une initiative personnelle de certains opérateurs mais il aurait pu être mieux vendu. Il aurait fallu intégrer dès le départ l’ensemble des acteurs proposant des clubs quitte à ce qu’ils y adhèrent ou pas par la suite, adhésion n’équivalant pas à certification. Cela dit, je suis certain que tous finiront par adhérer car c’est le bon sens.

L’offre clubs suscite beaucoup d’initiatives et on y trouve de tout. Le vrai défi est de réserver la plus grosse capacité des hôtels à nos clients pour recréer l’univers francophone attaché au produit club. Cela suppose de disposer de très gros engagements aériens et terrestres. Chez Ôvoyages, nous sommes bien au-delà des 50 chambres qu’exige le label.

L’enjeu de la qualité aurait dû finalement être mineur car la qualité à délivrer, elle s’impose, elle doit forcément être bonne sinon très bonne. Et si cela n’est pas le cas, c’est le client et avant lui, notre prescripteur, l’agent de voyages qui fera la différence. Faisons confiance aux agences pour distinguer les produits clubs de qualité du reste, les produits combinant fortes capacités aériennes et terrestres tout au long de l’année et pas seulement par intermittence et avec des stocks limités. 

Autre difficulté, comment pouvons-nous  justifier d’un label qualité auprès de nos clients quand certains d’entre nous proposent deux voire trois marques de clubs légitimant ce qui serait de qualité acceptable et de qualité peut-être plus discutable et donc non labellisée ! Je crains que le client s’y perde un peu. Sans compter que pour une même marque, il y aura des clubs labellisés et d’autres qui ne le seraient pas… On a l’impression que pour contourner un problème, celui de la disparité naturelle des offres clubs, on a créé une contradiction avec l’esprit positif de la démarche.  

Esprit que nous devons traduire par un cahier des charges clair mais surtout cohérent. Si l’on compare avec l’industrie automobile, on n’imagine pas un regroupement  de 3 ou 4 constructeurs créant un label qualité relatif aux SUV (Véhicule utilitaire Sport) par exemple, au motif qu’au regard de la demande tous les constructeurs se mettraient à fabriquer des SUV de qualité différente. Par contre, imaginer une adhésion de tous et sur tous les critères d’un label attaché à un type de produit ne serait pas saugrenu.

Enfin, on n’imagine pas que demain en raison d’une demande sur une catégorie de véhicule on se mette à ne fabriquer qu’un type de véhicule. Donc dans le domaine des voyages, il faut aussi offrir à la distribution une sélection de produits pertinente en dehors des clubs. L’avenir n’est pas aux clubs, il est à la qualité et à la variété de l’offre. 

Alors adhérer au label Club de vacances Qualité garanti, oui ! Mais faisons en sorte qu’une bonne idée se ne transforme pas en source de confusion et de contre-publicité pour les voyagistes. Cela rejaillirait aussi sur les distributeurs qui n’ont rien demandé, sauf de bons produits et le minimum de réclamations".

*Ô Voyages programme 11 Ôclub  cet hiver dont une grande partie en 5*  appartenant à des chaînes  internationales telles Barcelo. Deux ouvertures long-courrier sont annoncées en plus de l’île Maurice et deux autres en moyen-courrier.  

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