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Production

Label club : qui sont les pros et les antis ?


Publié le : 09.11.2017 I Dernière Mise à jour : 09.11.2017
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I Crédit photo Le label "Club de vacances Qualité garantie", lancé officiellement le 17 octobre, dispose d'une charte avec 20 critères dont la présence obligatoire d'une piscine pour les clients. ©Adobe Stock

Alors que les Bravo Club viennent d’adhérer à l’Association des Clubs de vacances Qualité garantie, le nouveau label ne fait pas l’unanimité chez les TO.

Sans surprise, Alpitour et ses Bravo Club soutiennent le nouveau label Club Qualité garantie. Tout juste lancé sur le marché français, sous la houlette de Patrice Caradec, avec 7 premières unités, le TO annonce que 10 des 12 clubs qu’il programmera l’été prochain sont candidats à la certification (Mexique, République dominicaine, Cap Vert, Zanzibar, Nosy-Be, Grèce, Crète, Sardaigne, Baléares et Djerba).

C’est le 17 octobre dernier qu’a été officiellement présenté le label "Club de vacances Qualité garantie", fruit de la réflexion et de l’association de quatre opérateurs très actifs sur le segment : TUI France (Club Marmara et Club Lookéa), NG Travel (Kappa Club et Club Coralia), Fram (Framissima) et Thomas Cook France (Club Jet tours et club jumbo).

Ce nouvel label, avec charte d’engagements (sur le nombre d’animateurs, le nombre de chambres…) et processus de contrôle et certification très encadré, doit permettre de valoriser l’appellation club et de rendre le concept plus lisible aux consommateurs comme aux agences de voyages prescriptrices. Il devrait commencer à se déployer sur la saison été 2018 y compris avec un onglet sur Orchestra.

Top of Travel en sera, pas Héliades

"Nous sommes très heureux de rejoindre l’Association des Clubs de vacances Qualité garantie", commente Patrice Caradec, président d’Alpitour France. "L’ambition (…) est en parfaite adéquation avec nos propres objectifs : proposer un concept club normé abouti à vraie valeur ajoutée(…)".

Alpitour est le premier à se déclarer mais d’autres pourraient suivre, l’association s’étant présentée comme "ouverte" à tous les acteurs intervenant sur le segment des clubs. "Des contacts sont en cours", confirme Hugues Defline, président de l’association, sans toutefois mentionner de nom. Celui de Belambra a été évoqué le 17 octobre.

Top of Travel annonce de son côté qu’il devrait candidater rapidement. "Nous nous sommes déjà rapprochés  de l’association, soutenons la démarche et il est logique que nous en soyons", indique Helmut Stuckelschweiger, directeur général du TO entré sur le segment club en 2013 avec les Top Clubs.

"Nous faisons partie des opérateurs avec un concept et il faut clarifier l’offre car trop d’hôteliers utilisent l’appellation club animé sans réalité sur le terrain", ajoute-t-il.

Tous les opérateurs sont-ils dans cet état d’esprit ? Raouf BenSlimane, président de Thalasso N°1 /Ôvoyages, n’était pas joignable au moment de notre bouclage mais Jean Brajon, directeur général d’Héliades, s'affirme lui clairement attentiste.

"Nos clubs Héliades satisfont les critères de la charte qui n’ont finalement rien d’exceptionnels. Ils tombent même sous le sens", estime-t-il. 

Selon lui, "le risque est donc qu’on retrouve très vite au sein de l’association toujours les mêmes acteurs. Au-delà des bonnes intentions, je ne vois pas vraiment ce que cela pourra apporter au consommateur final, à l’exception d’un petit logo supplémentaire". 

Un absent de poids

Alors que la brochure Clubs Héliades Eté 2018  vient de paraître, le spécialiste de la Grèce attend donc de vérifier l’intérêt de la démarche sur le moyen terme. "D’autant que l’absence du Club Med, premier acteur des clubs, est assourdissante", ajoute Jean Brajon.

Le groupe de loisirs, bien que sollicité par les fondateurs de l’association, a effectivement décliné l’invitation. Sylvain Rabuel, directeur général France, Europe et Afrique du groupe s’était expliqué très clairement à ce sujet dans Tour Hebdo en juin dernier. "Club Med est la seule marque à pouvoir revendiquer une véritable expérience de club premium tout compris dans des resorts qui lui sont exclusifs".

Selon lui, sous couvert de clarification, le nouveau label va au contraire entretenir "une grande confusion", voire tromper le consommateur. "J’aurais trouvé plus transparent, car plus conforme à la réalité, que mes confrères mettent en avant un label hôtels animés de qualité".

"Le Club Med sera toujours le bienvenu s’il change d’avis", indique sans polémiquer Jean-Pierre Nadir, directeur général d’Easyvoyage, partenaire et porte-parole de l’association. "Le groupe a coincé sur la terminologie mais nous savons que sur le fond, il adhère à cette démarche qualitative".

Pascale Filliâtre

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