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Transport

aérien - Pourquoi les low cost ressemblent de plus en plus aux compagnies régulières


Publié le : 06.11.2017 I Dernière Mise à jour : 06.11.2017
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I Crédit photo Marc Rochet, PDG de French Blue (au centre avec le micro), a notamment pris la parole lors de la table-ronde sur le modèle "hybride" low cost/compagnies historiques du congrès APG. ©M.G.

Le thème du 9e APG World Connect, organisé à Monaco les 2 et 3 novembre derniers, portait sur les rapprochements entre compagnies traditionnelles et low cost.

La croissance insolente des compagnies low cost (LCC) porte un coup dur aux transporteurs traditionnels (FSC). Mais ces derniers ne vont pas disparaître du marché pour autant, à en juger par les interventions à l’occasion du neuvième APG World Connect, au Fairmont Monaco le 2 novembre dernier.

A certains égards, les LCC se rapprochent même des compagnies historiques. "Tous les passagers ne cherchent pas un prix bas à tout prix. Certains sont prêts à mettre un peu plus cher pour avoir des services", affirme Frederico Pedreira, PDG d’Avianca Brazil.

Parmi eux, la clientèle affaires notamment, qui s’est aussi appropriée l’offre low cost. Ce serait l’une des raisons pour lesquelles les LCC poussent leur modèle un peu plus vers celui des FSC, selon Colin Stewart, directeur d’Air Europa pour le Royaume-Uni. "En prenant l’exemple d’easyJet, ils ont progressivement développé une offre de billets flexibles et le même type de programme EasyJet Plus avec des sièges réservés ou encore l’embarquement prioritaire", détaille-t-il.

La tendance du low cost long-courrier

Le modèle économique des low cost évolue aussi puisqu’elles n’investissent plus seulement dans le point-à-point court- et moyen-courrier. Colin Stewart, qui travaille au rapprochement commercial d’Air Europa et Ryanair, en témoigne : "Elles ont envie d’offrir de la connectivité à leurs passagers, de relier leurs nombreuses liaisons."

Certaines d’entre elles, comme Ryanair et EasyJet, décident ainsi de s’allier à une compagnie traditionnelle pour limiter les coûts. D’autres font le pari d’une LCC long-courrier comme French Blue. "On mise sur la simplicité du produit pour réduire les coûts ainsi qu’un yield management très précis", explique Marc Rochet, PDG de la compagnie et président du directoire d’Air Caraïbes.

Enfin, un autre argument joue en la faveur d’une convergence des modèles low cost et historique. Dans certains pays en très fort développement, il y a de nombreuses barrières à l’entrée sur le marché aérien. "C’est le cas en Amérique latine", assure Frederico Pedreira. "C’est donc difficile pour les LCC de s’insérer sur le marché." Les low cost ont aussi intérêt à s’adapter en Chine, puisque seulement 2% du trafic est assuré par des LCC, selon Richard Burgess, président du réseau APG. Ici aussi, les clients attendent un certain niveau de qualité de service.

Manon Gayet

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