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Dietmar Gunz (FTI Group) : "On travaille sur un projet de clubs FTI"


Publié le : 25.10.2017 I Dernière Mise à jour : 25.10.2017
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De gauche à droite : Axel Mazerolles, DG de FTI Voyages France, Dietmar Gunz, président du groupe FTI et Ralph Schiller, DG du groupe FTI. I Crédit photo ©M. Gayet

Le TO nous a ouvert les portes de ses locaux à Munich. Il ne cache pas ses ambitions sur le marché français. Axel Mazerolles, DG France, et Dietmar Gunz, PDG du groupe, ont répondu à nos questions.

Tour Hebdo (THO) : Comment se porte le groupe FTI ?

Dietmar Gunz (D.G.) : Nous avons réalisé une bonne année 2016-2017 [l’année fiscale de FTI se clôture au 31 octobre, ndlr]. Le groupe a réalisé une croissance de 16% en un an, pour un chiffre d’affaires à 3 milliards d’euros, toutes activités confondues (tour-opérating, distribution, location de voitures, hôtellerie, réceptif…).

Axel Mazerolles (A.M.) : Il y a un an, nous étions le sixième tour-opérateur européen en volume d’affaires, nous sommes désormais le quatrième. En termes de croissance, nous pouvons même dire que nous sommes premier. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe se porte bien !

THO : Plus spécifiquement, FTI Voyages a-t-il réalisé une bonne année sur le marché français ?

A.M. : Le tourisme repart, en France comme ailleurs, et c’est une véritable satisfaction. Le début de l’année a été compliqué mais nous avons ensuite observé une très forte accélération. Nous terminons l'année sur une hausse de plus de 20% de notre chiffre d’affaires. Ce dernier dépasse les 90M€, pour plus de 110 000 pax transportés (contre un peu plus de 90 000 l’an dernier). Nous avons réalisé de belles performances dans notre bassin d’activités originel - l’Alsace - mais nous progressons aussi dans le reste de l’Hexagone, avec des départs depuis Roissy, Lyon, Mulhouse et Nantes.

THO : Quelles ont été les destinations les plus vendues cette année ?

D.G. : A l’échelle du groupe, la Turquie, l’Egypte, le Maroc et Oman sont nos destinations les plus vendues.


A.M. : Du côté du marché français, nous retrouvons la Turquie, l’Egypte et le Maroc, qui repartent. L’Italie, la Grèce et la République dominicaine sont aussi des valeurs sûres. En tout cas, il y a une vraie tendance vers l’Egypte et la Tunisie. Il y a une demande, y compris des seniors pour des séjours longue durée. Nous espérons donc que les Français suivront l'exemple de certaines clientèles frontalières de l’Hexagone - l’Allemagne et la Suisse par exemple - et se motiveront davantage à partir vers ces deux destinations.

THO : Quelles sont les ambitions pour 2018 de FTI en France ? Et avec quels moyens pour les réaliser ?

A. M. : Nous tablons sur une très forte progression du chiffre d’affaires et du nombre de pax transportés, de l’ordre de 30 à 40% sur l’exercice 2017-2018. L’objectif est de profiter des synergies au sein du groupe. En matière de technologie, le groupe FTI nous fournit des outils puissants pour nos packages dynamiques. Nous bénéficions aussi du développement accéléré de notre marque d’hôtels, Labranda. Nous proposons ainsi aux agents de voyages de vendre à leurs clients des exclusivités sur des hôtels, à des tarifs avantageux.

D.G.: Nous allons développer l’offre aérienne pour proposer des produits encore plus adaptés au marché français. L’ouverture de la base Easyjet à Bordeaux [à partir du printemps 2018, avec 3 appareils, ndlr] ouvre des possibilités vers la province. Nous allons prendre davantage de risques aussi sur les charters. A compter de l’été prochain, nous prévoyons de programmer 4 à 5 vols charters vers Bodrum, en Turquie. Nous croyons également au redémarrage de la Tunisie auprès de la clientèle française.  

THO : Quelles sont les projets et objectifs de FTI à court et moyen termes ?

D. G. : Nous travaillons sur un projet de clubs, que nous aimerions lancer en 2018 ou en 2019. Mais il ne suffit pas d’avoir du staff qui parle français une heure dans la journée et quelques animations pour pouvoir faire du club ! En priorité, nous souhaitons privilégier des petites unités, de moins de 300 chambres. Rien n’est encore arrêté mais cela pourrait être aux Canaries, en mer Rouge, en Turquie, en Tunisie ou encore au Maroc. Nous continuons également de développer notre marque hôtelière avec l’acquisition de nouveaux établissements Labranda, notamment en Egypte. D’ici à la fin de l’année, nous totaliserons 60 hôtels en Europe (contre 45 actuellement).

A. M. : En France, la création d’un site BtoC, notamment pour booster certaines destinations auprès du grand public comme l’Egypte, la Turquie ou la Tunisie, sera vraisemblablement la prochaine étape de notre développement. Mais le BtoB restera notre priorité numéro 1. Les offres pourraient ainsi être présentées à parité, mais jamais plus avantageuses que celles en agences, sauf opérations ponctuelles. Nous resterons fidèles aux distributeurs.

Propos recueillis par Manon Gayet (à Munich)

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