Le petit pays des Emirats arabes unis a mené ce mardi une vaste opération séduction auprès des voyagistes français.
Mardi 10 octobre, une vingtaine de tour-opérateurs se sont réunis dans les salons du Ritz. L'objectif ? Découvrir Ras Al Khaimah, confetti posé au milieu des Emirats arabes unis (EAU). Plus petit que Tokyo mais légèrement plus grand que l’Essonne, l'état compte 350 000 habitants et a reçu en 2016, 900 000 touristes internationaux, essentiellement des Anglais, des Allemands et des Russes.
La destination mise sur un tourisme "en sécurité". Elle met aussi en avant des combinés avec Dubaï, mêlant nature, balnéaire et shopping. Des montages, des plages, du ciel bleu, pas de pétrole ni gaz... Telle est la promesse du petit état. Doté d’un aéroport, mais accueillant 95% de ses visiteurs via Dubaï, situé à 45 minutes, Ras Al Khaimah entend ainsi développer fortement sa fréquentation touristique durant les trois prochaines années.
Bientôt des éductours pour les AGV
Le pays compte actuellement 42 hôtels — soit 5 500 chambres — mais prévoit l'ouverture de 4 500 nouvelles chambres supplémentaires, dont plusieurs chez InterContinental, Mövenpick et Marriott, d'ici à trois ans.
"La durée moyenne de séjour varie de six à huit nuits selon nos trois principales clientèles internationales. C’est la preuve qu’il y a des choses à voir et à faire chez nous", explique Haitham Mattar, le PDG du Ras Al Khaimah Tourism Development Authority. Il entame cette semaine une tournée des professionnels français. Des éductours suivront pour les agents de voyages désirant vendre la destination. Premier événement marquant pour 2018, l’inauguration de la plus longue tyrolienne du monde — 3 360 mètres.
Jean-Baptiste Tréboul