Menu
S'identifier
Transport

aérien - La norme NDC pourrait doper la vente de billets en agences


Publié le : 04.10.2017 I Dernière Mise à jour : 08.02.2018
Image
La norme NDC permet notamment aux compagnies aériennes de supprimer un intermédiaire, dont les GDS. I Crédit photo ©Pexels

Lancé en 2012, ce vaste chantier s’installe petit à petit dans les agences de voyages. La norme NDC promet notamment une offre plus souple et personnalisable.

Voilà près de cinq ans que la norme New Distribution Capability (NDC) agite le milieu du transport aérien. Et pour cause : cet outil commercial permet aux compagnies aériennes de communiquer l’ensemble de leurs offres commerciales aux agents de voyages, le tout quasi en temps réel. Créée par Iata, la norme NDC repose sur l’utilisation d’un langage informatique universel appelé XML, qui facilite l’échange d’informations.

Résultat, les compagnies aériennes peuvent communiquer de manière plus flexible sur leurs tarifs promotionnels et dissocier le siège nu des produits ancillaires, moins accessibles dans les GDS. A l’occasion du salon IFTM Top Resa, Anke Hsu, ex-directrice générale de FTI et désormais Chief Customer Officer d’Interes, société spécialisée dans la distribution de vols, a expliqué que "le développement de la norme NDC répond aux attentes des digital natives qui recherchent la simplicité, la personnalisation, la transparence et la flexibilité lors de la préparation d’un voyage".

Les GDS investissent aussi dans les services ancillaires

Côté TO et agences, le panier moyen pourrait ainsi augmenter et permettre au vendeur d’être commissionné sur ces services supplémentaires. Un chef de produit peut désormais créer un produit complet et personnalisé pour son client en accédant à l’ensemble des services d’une compagnie aérienne, y compris ceux liés aux programmes de fidélité.

Par ailleurs, "la NDC permet de faire des comparatifs entre les compagnies aériennes sur des critères précis puisque le tarif du siège nu est séparé du prix des services ancillaires", poursuit Anke Hsu.

Et Jürgen Bachmann, secrétaire général du Seto, de renchérir : "Cela répond à une logique de sur mesure, de flexibilisation de l’offre afin d’augmenter le panier moyen." Actuellement, une quarantaine de compagnies aériennes dans le monde ont adopté la nouvelle norme. Plus d’une centaine d’autres travaillent à son intégration dans leurs canaux de distribution.

Les GDS y voient, eux, une manière d’être contournés alors que de plus en plus de compagnies aériennes favorisent leurs propres réseaux de distribution et/ou tendent à supprimer des intermédiaires, à l’instar du groupe IAG et de Lufthansa. Certaines compagnies encouragent même l’utilisation de la NDC, dont American Airlines, qui verse 2$ pour chaque vol réservé par ce biais – crédité via le BSP (Billing and Settlement Plan) de Iata, sous forme de rétrocession.

Une nouvelle fronde qui pousse les GDS à investir massivement dans ces services ancillaires à l’image d’Amadeus et de son outil Transfert.

Manon Gayet

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format