Menu
S'identifier
Transport

aérien - Paris Aéroport dépasse ses objectifs


Publié le : 25.07.2017 I Dernière Mise à jour : 25.07.2017
Image
L'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a accueilli 32,9 millions de passagers sur les six premiers mois de 2017. I Crédit photo ©Wikipedia

Le groupe ADP affiche une belle croissance en France comme à l’étranger.

100 millions de passagers, c’est vraisemblablement le chiffre que devrait atteindre Paris Aéroport en 2017, si, d’ici à la fin de l’année, des épisodes neigeux ou des grèves ne viennent pas perturber cette croissance. L’hypothèse de trafic 2017 à Paris est révisée à la hausse, pour la deuxième fois cette année : une croissance de 3,5% à 4% est attendue. Le trafic du premier semestre s’est réparti entre 32,9 millions de passagers à Paris-Charles de Gaulle (+5,2%) et 15,6 millions à Paris-Orly (+4,5%).

Augustin de Romanet, le PDG du groupe aéroportuaire, souligne que le trafic international est "plus dynamique que le trafic total". Le trafic international (hors Europe) est en progression de +5,9%. Tous les faisceaux sont en croissance : Moyen-Orient (+7,6%), Afrique (+7%), Amérique du Nord (+6,7%), Asie-Pacifique (+6,5%), Amérique Latine (+2,4%) et DOM-COM (+1,6%). Le trafic Europe (hors France) est en progression de + 5,6 %. Enfin, le trafic France enregistre une croissance timide de +1,6%.

Un résultat net en hausse de 27,1%

Le taux de remplissage des avions est en augmentation de 3,7 points et s'établit à 86,4%. Le nombre de mouvements d’avions (344 865 sur les six premiers mois de l'année) est en hausse de 0,5%, soit dix fois moins que le trafic de passagers, ce qui s’explique par le meilleur remplissage d’avions plus gros.

Sur le plan financier, le groupe ADP, toutes activités confondues (dont celle du turc TAV), publie un chiffre d’affaires de 1,459 milliard d’euros pour le premier semestre, en hausse de 2,4%. Le résultat net ressort à 161 millions d’euros, en forte hausse de 27,1%. L’Ebitda (bénéfice avant impôts) d’ADP de 547 millions d’euros est également en hausse de 3,7%.

La croissance des redevances des boutiques – la deuxième source de recettes avec les redevances aéroportuaires – croit de 5%, tirée par le luxe, mais freinée par la baisse des ventes du tabac depuis l’obligation du paquet neutre et la disparition des cartouches pour certaines marques. Le chiffre d’affaires des achats par passager au départ est ainsi stable à 18,1€.

Des contrôles d'identité toujours trop longs

Et cette situation pourrait perdurer alimentée par les files d’attente créées par le contrôle des passeports. Quand un passager passe deux heures à faire la queue, c’est autant de temps qu’il ne peut consacrer aux boutiques. Augustin de Romanet, président du groupe ADP, déplore "cette corrélation négative entre la Police aux frontières en sous-effectif, l’impact sur les commerces et l’indice de satisfaction des passagers".

Il confirme toutefois que, depuis le 13 juillet, est arrivé dans les aéroports parisiens le renfort de 100 CRS, ce qui réduirait les attentes de 40 à 50%. D’autres mesures sont prises comme le recrutement d’adjoints de sécurité dont les postes n’avaient pas été pourvus. "A la rentrée, sont attendus 200 fonctionnaires issus des écoles de police dont 50 iront à Orly et 150 à CDG", indique le patron du groupe aéroportuaire.

Reste le sous-équipement informatique. Quand l’accès à Ceops, la base de données des personnes recherchées en Europe, est en panne, le contrôle d’un passager prend deux minutes contre dix secondes normalement. Autre dérive administrative, plus de 50 enfants mineurs se présentent chaque jour dans les aéroports avec une autorisation de sortie du territoire mal ou incomplètement remplie. Il faut souvent retrouver une copie du livret de famille. Ces démarches demandent 55 heures de policier ou l’équivalent de 6 000 contrôles classiques de passeport.

Mais le point qui semble le plus simple à régler, évitant le contrôle de 10 000 passagers chaque jour à Orly, serait de considérer que les départements d’outre-mer sont bien en France. Par habitude, sans fondement juridique réel, on contrôle les passeports ou les cartes d’identité, parfois deux fois, au départ de métropole puis à l’arrivée dans les îles.

Thierry Vigoureux

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format