
Selon Gate28, les avions ayant décollé ou atterri dans les aéroports français au deuxième trimestre ont été plus à l'heure.
Eclaircie en vue dans les principaux aéroports français. Entre avril et juin derniers, le transport aérien a montré des signes d’amélioration en termes de ponctualité d’après le baromètre de Gate28, agence européenne spécialisée dans l’indemnisation des retards aériens. Cette dernière a publié hier son étude trimestrielle, qui s’appuie sur la base de données Lennoc Flight Intelligence, spécialisée dans le transport aérien.
Le plus fort taux a été enregistré à Lyon Saint-Exupéry : 1,63% des vols ont été annulés ou retardés de plus de trois heures (et donc ouvrant les droits à une indemnisation) contre 2,11% au trimestre précédent. Cela représente ainsi 48 200 passagers impactés. En 2016, l’aéroport lyonnais a accueilli plus de 8,7 millions de voyageurs. Il s’agit du quatrième aéroport français en termes de trafic, derrière Nice.
Un premier trimestre plombé par les grèves
Toulouse-Blagnac arrive en deuxième position en nombre d’incidents avec un taux de 1,31%, soit 34 900 passagers impactés. L’aéroport toulousain est le sixième aéroport français, avec 8 millions de passagers transportés en 2016, derrière l’aéroport de Marseille-Provence (8,4 millions de voyageurs l’an dernier). Roissy se classe troisième avec un taux de 1,11% mais, en tant que premier aéroport français (près de 66 millions de passagers en 2016), 208 800 voyageurs ont été impactés au second trimestre par ces incidents.
Si l’amélioration est perceptible, ces résultats sont à prendre avec des pincettes car le premier trimestre 2017 a été particulièrement plombé par les grèves, notamment du personnel d’Air France. A noter que le retard le plus important enregistré au second trimestre revient à Roissy : plus de 42h de retard à l’arrivée sur un vol en provenance de Cotonou (Bénin) !
Manon Gayet