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Transport

aérien - Air France tâtonne avec sa nouvelle compagnie Joon


Publié le : 24.07.2017 I Dernière Mise à jour : 24.07.2017
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Joon prendra son envol à la rentrée, en annonçant son programme de vols sur le salon IFTM Top Resa. I Crédit photo ©Joon/Air France

Positionnement, présence sur le web, programme de vols... La nouvelle entité du groupe Air France cherche son modèle.

Elle veut prendre son envol par elle-même. Et donc se détacher de sa maison-mère. Joon, la nouvelle filiale à coûts réduits d’Air France (ex-Boost), ne fait guère référence, dans son logo comme dans sa communication, au groupe. Tout juste retrouve-t-on la barre inclinée symbolisant une dérive d’avion avec le bleu et le blanc mais sans le rouge présent sur les avions d’Air France.

Cherche-t-on à faire oublier cette paternité auprès de la clientèle ciblée, les millennials (les 18-35 ans) ? De même, aucune allusion pour cette marque à "Air", "Airways" ou "Airlines". En choisissant Joon (prononcer "Djoune") comme nom, Air France joue sur la consonance et la proximité phonétique avec "jeunes".

"Nous sommes partis de la cible, nos clients millennials, afin de créer une nouvelle marque qui leur parle. Notre brief était simple : trouver un nom porteur d’un état d’esprit positif. Cette génération nous a beaucoup inspirés : épicurienne et connectée, elle est opportuniste dans le bon sens du terme en ce qu’elle cherche à vivre le meilleur de chaque instant, et qu’elle est très en demande d’expériences de qualité, notamment pour les partager. Joon est une marque qui porte ces valeurs", assure Caroline Fontaine, directrice de la marque d’Air France.

Une compagnie aérienne à part entière

Un certain flou règne toutefois sur le référencement sur Internet. https://www.joon.fr/ est déjà déposée par une organisation d'événements alternatifs pour les particuliers et les professionnels (mariage, réception, garden party, voyage de noces)... et joon.com débouche sur une page d'erreur. Reste flyjoon.com, qui a été déposé, plus international, et qui renvoie actuellement à une page du site d'Air France. Des noms comme joon.aero ont aussi été déposés. 

Côté identification, Joon dispose déjà d’un certificat de transporteur aérien (CTA), attribué par l’aviation civile française, nous a indiqué Air France. Elle est donc une compagnie aérienne à part entière. Il aurait été, en effet, délicat d’employer des navigants n’ayant pas le statut Air France sur des vols référencés AF.

Conséquence, un code d’identification différent de celui de la compagnie nationale va lui être attribué par Iata, qui sera à utiliser notamment sur les GDS pour les réservations, les horaires, les billets, les tarifs, les vols, etc. Il pourra être à deux lettres (comme AF) mais les ressources sont quasiment épuisées et ce sera plus probablement un code alphanumérique (un chiffre et une lettre).

Des vols long-courriers à l'été 2018

Mauvaise nouvelle (ou bonne pour les concurrents), l'offre et les tarifs ne seront annoncés qu’à la fin du mois de septembre, à l’occasion du salon IFTM Top Resa. Un tel retard au démarrage avait été la cause de l’échec des bases de province. Rappelons que l’offre tarifaire ne sera pas low cost comme pour Transavia, mais qualifié de "décalée" par la compagnie.

Le déploiement de la flotte faisant appel au début à des appareils d’Air France conditionne l’activité du réseau. Dans un premier temps, les vols moyen-courriers au départ exclusivement de Paris-Charles-de-Gaulle seront assurés grâce à dix-huit Airbus A321 (212 sièges à AF), le plus gros module de la flotte moyen-courrier qui offre le meilleur coût au siège. Six appareils seront mis en service pour la saison hiver Iata et ils seront dix-huit au total l’an prochain.

La problématique est un peu différente pour les vols long-courriers qui seront opérés à l'été Iata 2018 avec quatre A340-300 (275 sièges à AF). Ces avions viennent aussi de la flotte Air France mais ne sont disponibles qu’au fur et à mesure de l’arrivée de leurs remplaçants, les Boeing 787 Dreamliner. Air France en attend quatre d’ici à l’été 2018. Un an plus tard arriveront les premiers Airbus A350 (trois pour l’hiver 2019), permettant de porter à dix long-courriers en 2020 la flotte de Joon.

Thierry Vigoureux

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