Equipe réorganisée, produits en avant-première dont deux nouveaux Framissima, stocks étoffés, Fram et Plein Vent mettent le paquet sur les groupes en 2018.
Un nouveau cycle a-t-il débuté pour Fram ? Après deux années et demi compliquées, le voyagiste et sa filiale Plein Vent, repris par Karavel-Promovacances à l’automne 2015, semblent remis sur les rails avec des signaux encourageants. C’est le cas pour l’activité groupes BtoB que Joost Bourlon, par ailleurs patron de Plein vent, pilote pour les deux marques.
Depuis décembre dernier, une équipe commune dirigée par Gilles Pannekoucke, assure la commercialisation de l’offre groupes en agences de voyages. "Bien qu’encore difficile, 2017 sera une meilleure année que 2016 au cours de laquelle nous avons touché le fond. Nous sommes en revanche très ambitieux pour 2018", annonce Joost Bourlon alors qu’un dépliant de 4 pages présentant en avant-première la programmation du prochain exercice vient de paraître.
Deux Framissima pris à Look et Marmara
On y trouve en vedettes deux Framissima pris à la concurrence : Le Delphi Beach 4* (ex Club Marmara) à Araxos en Grèce et le Palia Dolce Farniente (jusqu’alors Club Lookéa) 3* à Majorque. Pour toute réservation avant le 30 septembre, les deux établissements, bien connus des agences, bénéficient d’une tarification préférentielle. "Nous y avons des stocks importants, 150 chambres pour le premier, une centaine pour le second", détaille Joost Bourlon qui mise beaucoup "sur ces deux locomotives comme produits d’appel".
"Notre production groupe se recentre sur ce que nous savons faire", précise-t-il. "Nous nous étions éparpillés. Les week-ends à Barcelone par exemple, c’est terminé. Désormais, nous nous concentrons sur les destinations représentant 80% de la demande à savoir les classiques que sont l’Espagne, la Grèce, l’Italie et ses îles, la Croatie et Chypre. Sur chacune de ces destinations, nous proposons un Framissima , un produit entrée de gamme Plein vent et éventuellement un circuit. C’est clair, net, efficace et en phase avec nos risques aériens", sachant que l’offre de sièges au départ de Paris, Lyon, Nantes, Toulouse, Marseille et Bordeaux augmente de 50%.
Un nouveau site commun
"Nous aurons également deux avions baladeurs au départ d’aéroports secondaires tels Bergerac et Montpellier vers la Crète et Minorque au printemps et à l’arrière-saison", ajoute Joost Bourlon. Cette programmation est présentée sur les sites groupes de Fram et Plein Vent en attendant un site commun annoncé pour la fin de l’année.
Au vu des options déjà engrangées pour 2018, la confiance est de mise. "Nous ne retrouverons pas encore tout à fait les niveaux de 2013-2014, exercice de référence, mais nous n’en serons pas loin", assure Joost Bourlon.
Pascale Filliâtre