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Destination

L’Egypte est prête à faire son come-back


Publié le : 12.07.2017 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Au Seto, les réservations à fin juin étaient en très forte hausse de +367%. ©Adobe Stock

Après un long purgatoire, l’Egypte revient au sommaire de nombreuses brochures l’hiver prochain portée par des vols directs vers Louxor.

La saison hiver 2017-2018 pourrait bien marquer le retour de l’Egypte. "Le marché est là et surtout on sent de nouveau l’intérêt des tour-opérateurs pour la destination, ce qui va faire boule de neige", se réjouit Nadia Millet, directrice commerciale d’Air Masters .

Depuis le 8 juillet, l’affréteur spécialiste de l’Egypte a repositionné le samedi au départ de Paris deux vols directs pour Louxor en continuation vers Hurghada et Marsa Alam. Les remplissages sont tellement "bons" qu’un troisième vol pour Louxor viendra en renfort le lundi à partir du 31 juillet jusqu’au 4 septembre.

"Vu la demande, on sait déjà qu’on va poursuivre les rotations du samedi jusqu’à fin novembre. Et on espère bien prolonger en année longue. Décembre et les fêtes de fin d’année sont déjà très demandés. On n’avait pas vu ça depuis la Révolution", ajoute-t-elle.

Les réservations tournent à plein

Air Masters, qui vole avec deux compagnies égyptiennes Air Cairo et Almasria, sur des appareils de 174 et 180 sièges, n’avait pas positionné de vols directs pour la Vallée du Nil depuis plusieurs hivers. Kuoni, Fram, Promovacances, Thomas Cook/Jet tours, Voyageurs du Monde, Terre Voyages, entre autres, ont signé avec l’affréteur. 

"Notre bateau sur le Nil, le Steam Ship Sudan, affiche complet, du jamais vu depuis longtemps", témoigne Jean-François Rial, président du groupe Voyageurs.

"On note une reprise de l'Egypte même si elle est moins importante que la Tunisie et ne lui permet pas encore d'être dans le Top 10 des destinations moyen-courriers", confirmait Richard Soubielle, vice-président des Entreprises du Voyage à l'occasion de la présentation du baromètre semestriel des ventes en agences de voyages le 11 juillet dernier.

Selon le Syndicat des entreprises du tour-operating, les réservations à fin juin étaient en très forte hausse, à +367%, comparées évidemment à quelques centaines de pax l’année précédente.

Il n’empêche. Tous les clignotants sont au vert et les nouveautés encourageantes. Parmi les TO les plus offensifs, Kuoni avec déjà deux hors-séries dédiés parus depuis le début de l’année est très optimiste.

"Le tiré à part pousse bien la destination et nous espérons atteindre 2000 clients sur l’exercice clos au 31 décembre, quasiment exclusivement avec des croisières sur le Nil", indique Emmanuel Foiry, président du TO qui restera encore loin des 25 000 pax des meilleures années.

Un axe stratégique

Autre opérateur très déterminé, FTI Voyages persiste et signe. Après les  affrètements mis en place cet été vers Hurghada au départ de Paris, Bâle-Mulhouse, Nantes et Lyon, le TO proposera à compter du 4 novembre un vol Paris-Louxor-Hurghada, en double toucher donc, mais direct vers la Vallée du Nil où une programmation croisières est réactivée.

"Une brochure dédiée  de 72 pages paraîtra mi-août", annonce Axel Mazerolles, directeur général qui fait de l’Egypte un "axe stratégique". Même état d’esprit chez Thalasso n°1/Ôvoyages qui pourrait y ouvrir des clubs. "La destination fait partie de nos leviers stratégiques de diversification", indique Raouf Benslimane.  

Pas de club en revanche à attendre chez TUI France qui joue pour l’instant la prudence. "On se prépare à la reprise en retravaillant notre offre croisières", précise de son côté Jean-Emmanuel Chometon, directeur de la production de Jet tours "sachant que l’Egypte est très volatile car sensible à la géopolitique. Il est donc très difficile de se projeter".

Un Framissima à Hurghada

Fram a choisi de revenir aussi en douceur. L’offre de croisières sera complétée cet hiver par l’ouverture d’un Framissima à Hurghada, le Continental 5* où le TO prendra un contingent de chambres, certes limité pour commencer, de 23 à 43 en haute saison, mais qui pourrait augmenter si nécessaire.

Pour mémoire, en 2010, année record, Marmara envoyait à lui seul 120 000 clients en Egypte, Thomas Cook 35 000, Fram 23 000. La fréquentation étrangère avoisinait les 15 millions d’arrivées, la France dépassant les 600 000. L’an dernier, les autorités égyptiennes ont recensé 5,3 millions de visiteurs internationaux, dont à peine 100 000 Français.

Pascale Filliâtre

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