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Transport

aérien - Aigle Azur se diversifie avec le Liban


Publié le : 05.07.2017 I Dernière Mise à jour : 05.07.2017
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I Crédit photo L'A320 qui dessert Beyrouth au départ de Paris est équipé de 180 sièges. ©Wikimedia

La deuxième compagnie française créée un vol de nuit Orly-Beyrouth.

Avec une flotte de onze Airbus A319 et A320 et près de deux millions de passagers transportés par an, Aigle Azur est la deuxième compagnie aérienne française, même si 48% de son capital est contrôlé depuis 2012 par le groupe chinois HNA.

Le transporteur, qui a fêté l’an dernier son 70e anniversaire, réalise 80% de son chiffre d’affaires de 290 millions d’euros en Algérie avec sept destinations (Alger, Annaba, Béjaïa, Constantine, Oran, Sétif, Tlemcen), 10% au Portugal (Lisbonne, Porto, Funchal, Faro) et le reste en Afrique de l’Ouest (Bamako, Conakry, Dakar).

L’ouverture cette semaine d’Orly-Beyrouth est une percée vers l’Est, "une nouvelle étape de notre diversification à long terme", note Michael Hamelink, PDG depuis deux ans. Cet ex de chez Air France-KLM regrette que le développement envisagé, par ailleurs, vers la Chine reste bloqué par les relations diplomatiques avec la Russie, gelant de fait les autorisations de survol de la Sibérie.

Une négociation bilatérale entre la France et le Liban a permis d’attribuer sept nouveaux droits de trafic. Aigle Azur en a récupéré quatre et Transavia, la low-cost d’Air France-KLM, trois qui seront opérés à l’automne. Contrairement aux vols de jour d’Air France, de MEA et de Transavia, Aigle Azur se positionne sur des allers et retours de nuit.

"Pour le passager, cela permet d’optimiser les temps de transports terrestres pour accéder aux aéroports d’Orly et de Beyrouth", explique Tiago Martins, directeur commercial et marketing d’Aigle Azur, satisfait aussi de la productivité de la desserte en utilisant des avions qui, normalement, dormiraient sur un parking à Orly.

Une cabine biclasse rénovée

Aigle Azur avait prévu lors de l’annonce de la desserte en janvier de n’utiliser initialement que trois fréquences sur quatre autorisées. Mais le niveau de réservations a incité la compagnie à lancer le quatrième vol avec des départs d’Orly les lundis, mercredis, vendredis et dimanches. Ce qui laisse espérer un équilibre de la ligne atteint au bout de deux ans.

L’avion – A319 de 144 sièges ou A320 de 180 sièges – est équipé d’une cabine biclasse, affaires et économique, récemment rénovée. D’après les premières réservations, les billets seront émis à 70% par le marché français et 30% au Liban. Les passagers affinitaires représenteraient 40 à 50%, les pme-pmi 20% (intéressés par les horaires de nuit à Orly), les voyagistes français et libanais 15 à 20% et les webistes 10%. A noter quelques passagers en correspondance à Orly viennent d’autres destinations du réseau Aigle Azur comme Lisbonne, Porto et Alger.

Le prix d’appel d’Aigle Azur pour l’aller et retour est de l’ordre de 400 euros avec des promotions d’hiver prévues prochainement à 300 euros, bagage de soute de 23 kg compris. Air France et MEA qui offrent quatre quotidiens en code share, ressortent à 677 euros A/R tandis que Transavia propose l’aller simple à 149 euros en septembre.

Avedis Guidanian, le ministre libanais du tourisme, lors de la présentation de la desserte à l’hôtel Le Gray à Beyrouth s’est félicité "du rapport qualité-prix offert par Aigle Azur".

Thierry Vigoureux

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