Une semaine après le passage de l’ouragan Matthew sur l’archipel, l’office du tourisme fait le point sur l’état des infrastructures.
Le calme est revenu aux Bahamas et le tourisme reprend après le passage de Matthew la semaine dernière. C’est le message que tient à faire passer l'OT dans un communiqué envoyé aujourd'hui.
Même si l’île de New Providence a été touchée par l'ouragan, la plupart des infrastructures touristiques de Nassau sont opérationnelles. A Nassau, capitale de l’archipel, les aéroports fonctionnent de nouveau depuis samedi dernier tandis que le port a rouvert dimanche dernier. Les hôtels Atlantis, resté ouvert pendant le passage de Matthew, Breezes, The British Colonial Hilton et Melia Nassau Beach n’ont pas constaté de dégâts.
La directrice générale du ministère du Tourisme, Joy Jibrilu, se veut optimiste : "Nous sommes heureux de pouvoir accueillir à nouveau les visiteurs qui n’ont pas été découragés par l’ouragan et ont décidé de maintenir leurs vacances aux Bahamas."
La plupart des hôtels de nouveau ouverts
Le nord de l'archipel d'Andros et l'île de Grand Bahama, située à 88 kilomètres des côtes de Floride, ont été plus durement touchés par Matthew. A Grand Bahama, les hôtels sont pour l’instant fermés et rouvriront progressivement leurs portes de fin octobre à mi-décembre. Cependant, "le centre Unexso [qui propose notamment de la plongée sous-marine, ndlr] n’a pas été touché et les activités de Grand Bahama Nature tours redémarrer[ont] au 31 octobre".
Aux Exumas, seul l’hôtel Sandals Emerald Bay (Great Exuma) prolonge sa fermeture jusqu’au 15 décembre afin de réaliser un nettoyage complet du complexe.
Les îles de San Salvador, Long Island, les Abacos, Berry Islands et Bimini ne déplorent aucun dégât de leur côté. "La plupart des hôtels aux Bahamas sont de nouveau ouverts", conclut l’association hôtelière et touristique bahaméenne. "Et certains hôtels fermés normalement en cette période de l’année profiteront du passage de l’ouragan pour rafraîchir de façon plus importante leurs établissements."
Manon Gayet