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Le clash / le crush du mercredi : cette semaine, on en voit de toutes les couleurs !


Publié le : 17.01.2018 I Dernière Mise à jour : 17.01.2018
Le clash / le crush du mercredi
Dans un contexte touristique euphorique, les Etats-Unis est l’un des rares pays à boire la tasse I Crédit photo adobe stock

Auteur

  • Thierry Beaurepère

Mercredi, c’est permis ! Tour Hebdo lance une nouvelle rubrique engagée, signée Thierry Beaurepère, dans laquelle il vous fait part de son humeur, qu’elle soit bonne ou mauvaise …

"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle" écrivait Baudelaire, dans Spleen. Lundi dernier, un énième jour de grisaille, il n’aurait su mieux dire. C’était le fameux "Blue Monday"...

Après le Black Friday de novembre, on aurait pu croire que ce lundi bleu serait plus lumineux. Que nenni (comme dirait Macron) ! Car en réalité, ce bleu est synonyme de vague à l’âme.

Le Blue Monday - comprenez le troisième lundi de janvier - serait en effet le jour le plus déprimant de l’année selon les savants calculs réalisés en 2005 par un certain Cliff Arnall, officiellement docteur en psychologie à l’université de Cardiff. 

On l’a tous crû, avant de découvrir qu’il s’agissait en réalité d’une supercherie… inventée par l’agence de voyage britannique Sky Travel pour inciter ses clients à partir en vacances. Bien joué !

1,8 milliard de touristes en 2030 : où va-t-on les mettre ?

A défaut de m’envoler au bout du monde, les chiffres de l’Organisation Mondiale du Tourisme auraient pu éclairer mon lundi. A moins que… Car avec 1,32 milliard de voyageurs internationaux en 2017, soit une envolée record de 7%, jamais la planète n’a autant été visitée… et abîmée. Et ce n’est qu’un début.

L’OMT prévoit 1,8 milliard de touristes en 2030 !  Mais où va-t-on les mettre, alors qu’il y a déjà embouteillage sur les canaux de Venise et sur les pentes du Machu Picchu, au pied de la tour Eiffel et devant la Sagrada Familia… Spleen, quand tu me tiens ! 

Depuis deux semaines, ma boîte mail croule d’ailleurs de messages triomphants des offices de tourisme du monde entier. De l’Espagne qui devient la seconde destination la plus visitée derrière la France (ouf !) avec 82 millions de visiteurs internationaux à la Grande-Bretagne qui franchit pour la première fois le cap des 40 millions (comme quoi tout est possible !), de la Grèce à l’Italie, chacun voit la vie en rose ;  même la Croatie, qui dénonçait pourtant il y a quelques mois  les ravages du tourisme de masse à Dubrovnik.

Cette schizophrénie va obliger les responsables politiques à réfléchir à un développement maîtrisé dans les prochaines années pour que le vert ne vire pas au rouge, y compris (et surtout) en France, où l’on attend 100 millions de visiteurs en 2020.

Sous vos applaudissements !

Bref, le tourisme en 2017 me fait un peu penser à l’Ecole des fans : tout le monde a gagné ! Et bien évidemment, sous vos applaudissements ! Même la Corée du Nord est devenue "hype". Certes, les TO français (Marco Vasco, Maison de la Chine…) ont suspendu la destination ces derniers mois mais avec une agence locale, il est toujours possible de s’offrir un voyage exotique, sans se marcher sur les pieds !

Et peut-être, avec un peu de (mal)chance, de croiser un dictateur ; une espèce que l’on croyait en voie de disparition mais qui, à l’instar de nos pandas de Beauval, reprend du poil de la bête. Voilà qui prédit un bel avenir touristique au Venezuela !

Tout le monde gagne ? A vrai dire, pas tout à fait. A l’Ecole des fans, il y avait toujours un vilain petit canard ; vous savez, ce gamin qui déclenchait l’hilarité du public en déclamant des grossièretés; cette tête à claque filmée par ses parents en caméra super 8 (les moins de trente ans ne peuvent pas connaître, sauf à se replonger dans les années 80 en regardant en boucle la série Stranger Things).

Dans le tourisme, le vilain petit canard a la mèche blonde et folle ! Lui aussi fait rire… jaune. Car dans ce contexte touristique euphorique, les Etats-Unis est l’un des rares pays à boire la tasse.

Selon l’OMT, sa fréquentation a reculé de 4% durant le premier semestre 2017. Les spécialistes ne manqueront pas de rappeler que la hausse du dollar a impacté la fréquentation. N’empêche ! Il devient difficile de ne pas faire de corrélation entre le désamour (encore relatif) pour l’Amérique et Donald Trump…

 

 

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