La station balnéaire de Pedernales, avec des centaines de victimes et une trentaine d'hôtels détruits, a été particulièrement touchée.
L’Equateur a connu samedi l’un des séismes les plus importants de son histoire. D’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter, il s’est produit à 18h58 (23h58 GMT) à 20 km de profondeur, selon l'Institut de géophysique (IG), provoquant des dégâts considérables dans la zone de l'épicentre, dans la province de Manabi (Ouest du pays) et dans des lieux éloignés comme Guayaquil ou Quito.
Selon le dernier bilan, ce tremblement de terre a déjà fait 350 victimes et les autorités dénombrent plus de 2 000 blessés. Une aide d'urgence d'environ 600 millions de dollars a été débloquée par Rafael Correa, président de l’Equateur.
L'Union européenne a annoncé l'activation du mécanisme européen de protection civile, pour aider ce pays sud-américain, tandis que le secrétaire d'Etat américain John Kerry offrait le soutien des Etats-Unis.
Des hôtels détruits à Pedernales
Plus de 14 000 membres des forces de sécurité, 241 professionnels de la santé et deux hôpitaux mobiles ont été dépêchés sur place. Des renforts arrivent de Colombie, du Mexique, du Chili, d'Amérique centrale et d'Espagne.
A Pedernales, épicentre du séisme, haut lieu touristique avec ses plages sur le Pacifique, les autorités évaluaient le nombre des morts à plusieurs centaines et soulignaient qu'une trentaine d'hôtels ont été détruits. "Pedernales est dévasté, les immeubles se sont effondrés, en particulier les hôtels où beaucoup de touristes sont logés, il y a des cadavres. Nous avons besoin d'aide", a déclaré aux médias le maire, Gabriel Alcivar.
Le Quai d’Orsay a publié une "dernière minute" sur son site de Conseils aux voyageurs pour inviter les ressortissants français à la prudence : "Une vigilance particulière est demandée pour les déplacements dans les provinces de Esmeraldas, Manabi, Santa Elena, Guyas, Santo Domingo et Los Rios". Le minsitère des Affaires étrangères précise que l’alerte au tsunami a été levée mais que les réseaux téléphoniques sont saturés.
F.B. avec AFP