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Destination

Comment les Français perçoivent-ils l’Afrique du Sud ? 4 pros témoignent


Publié le : 17.05.2016 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Fabrice Bouillot (Tropicalement Vôtre), Gilles Guiot (Go Tourism et Diamond), Henri Ménard (African Eagle) et James Uzan (Travel Team) sur l’édition 2016 de l’Indaba. ©Eliane Cognet

Dans les allées du salon professionnel Indaba de Durban en Afrique du Sud, Tour Hebdo a demandé à des tour-opérateurs et des réceptifs ce que nos compatriotes pensent de cett destination.

Destination appréciée du marché français, l’Afrique du Sud surprend encore les clients mais aussi les agences qui ne s’attendent par exemple par à un niveau de vie aussi élevée, de si grandes distances… Ce sont quelques uns des points évoqués par les voyagistes rencontrés par Tour Hebdo sur le dernier salon Indaba, qui s’est tenu à Durban du 9 au 11 mai dernier.

"Personne n’imagine un pays aussi prospère". "Les gens ne s’attendent pas à une Afrique aussi occidentale, aussi fraîche - l’hiver il peut faire 5°C- avec des paysages aussi contrastés - on passe du bush aux montagnes, des forêts touffues aux plages immenses. Ils ne s’attendent pas à un pays aussi prospère, disposant de conditions sanitaires comparables aux nôtres. Ici tout est facile, organisé, une leçon de professionnalisme. Il y a pléthore de vols,  aucun décalage horaire.  Si l’on ajoute un bon rapport qualité pour une hôtellerie diversifiée répondant à tous les budgets, on comprend que le pays séduise autant de segments de clients. Notamment les familles qui apprécient la destination en dépit de la nouvelle législation imposant aux mineurs sur le territoire, un acte de naissance (ou une autorisation parentale pour les enfants qui voyagent sans l’un de leurs deux parents) traduits en anglais par un traducteur assermenté." Fabrice Bouillot, ex directeur d’Aventuria en mission à Indaba pour le TO Tropicalement Vôtre, à Paris

"La destination garde une aura d’insécurité pour les agences". "Avec un capital animalier unique, des paysages renversant (Blyde River, Maputalan sur l’Océan Indien…), des ethnies authentiques et de belles curiosités (la route des jardins, des vins etc…) ce grand pays mériterait au moins deux voyages. Pour découvrir ne serait-ce que 20% des sites en 11 jours, les itinéraires de circuit sont généralement trop denses, trop concentrés sur le Parc Kruger et le Cap. 15 jours au moins sont nécessaires pour sortir des sentiers battus. De plus certains préjugés ont la vie dure. Pour les agences françaises la destination garde une aura d’insécurité. Alors qu’on s’y sent partout en confiance, excepté comme partout dans certains townships. C’est au contraire le pays rêvé du self drive, les routes sont larges et bien signalées, les habitants aussi accueillants que souriants et bien formés Rares sont les destinations à pouvoir en dire autant." Henri Ménard, DG du réceptif African Eagle, à Johannesbourg 

"Les clients sont surpris par la qualité des infrastructures". "Avec 20% à 30% de dévaluation par an, le cours du Rand (monnaie locale) nous aide beaucoup. Spécialiste des Gir en marque blanche, le prix de nos forfaits (10 jours) passe pour première fois en dessous de la barre des 1500 € vols inclus. Ce qui nous permet de totaliser cette année 25 000 voyageurs sur la destination grâce à nos TO partenaires (Voyamar, Salaün  Holidays, National Tours etc…). Soit 6,5% de mieux que l’année précédente. Les clients viennent généralement ici pour faire de beaux safaris en ignorant qu’il s’agit d’un pays développé, riche et sécuritaire. Sur place ils sont surpris par l’urbanité du pays, son immense diversité culturelle, le niveau de vie des sud-africains, la qualité des infrastructures touristiques. Les retours sont excellents. A tel point que nous envisageons de créer une nouvelle marque s’adressant aux individuels sur-mesure." James Uzan, PDG du TO Travel Team, à Paris   

"Les Français ne s’attendent pas à de si grandes distances". "Quand les clients Loisirs évoquent les safaris, ils ne pensent pas toujours à l’Afrique du Sud qu’ils confondent avec d’autres pays d’Afrique ou bien ils évoquent le parc Kruger sans savoir le situer sur une carte. Arrivés ici, ils sont surpris par les distances (le pays est grand deux fois comme la France) par la qualité de la gastronomie, des standards hôteliers aussi bien en guest house qu’en lodge 5*. Les nouvelles formalités d’entrées pour les mineurs ne nous ont pas impacté. Au contraire 2015 est notre meilleure année avec des enfants inscrits jusque dans les groupes et les comités d'entreprise. La destination devient très tendance sur le marché Mice, grâce notamment à ces prix, surtout comparés à la Tanzanie, et au taux de change favorable du rand. Pour les groupistes c’est une chance de pouvoir compter sur le pays de Mandela quand tant de destinations Africaines se ferment au tourisme." Gilles Guiot, directeur des marques réceptives Go Tourism et Diamond, à Cap Town

Propos recueillis par Eliane Cognet, à Durban

 

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